Mardi à Lomé, le Groupe de Soutien à la Transition au Mali (GST-Mali) a tenu sa 3eme réunion. A la fin de cette rencontre, la délégation malienne conduite par Abdoulaye Diop n’a pas caché sa satisfaction.
« C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime à la fin de cette réunion. Nous avons eu l’occasion de discuter de l’ensemble de ses questions, nous avons aussi exprimé nos besoins, nos attentes dans l’ensemble de ses différents secteurs. Nous partons d’ici assez satisfait de cette opportunité. Le Mali est conscient qu’il ne s’en sortira pas seul… Nous avons écouté, nous avons entendu, nous avons pris note de tout ce qui a été dit autour de cette table en termes de contribution, en termes de réflexion, en termes de partage d’expériences », a lancé le chef de la diplomatie malienne.
Au regard des observations faites, Bamako se réjouit des « avancées » notables réalisées dans le sens d’un retour à l’ordre constitutionnel. Même si tout se conjugue pour l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles, la priorité des priorités du gouvernement de la transition reste la sécurité.
Le chef de la diplomatie malienne qui tient à la souveraineté du Mali, salue la « normalisation progressive » des relations entre son gouvernement et les institutions internationales, mais il plaide pour la levée des dernières sanctions encore en vigueur contre son pays, surtout sa suspension des organisations africaines.
« Le gouvernement du Mali demande la levée de ces mesures afin de favoriser une pleine coopération avec tous les partenaires », a indiqué Abdoulaye Diop. Le gouvernement malien ne veut pas qu’on lui impose un agenda, mais dit être « ouvert à tous les partenaires » qui veulent bien lui apporter de l’aide.
« Nous avons besoin de Mali »
Faut-il le rappeler. Le Togo est l’artisan principal dans l’organisation de cette troisième assise du GST-Mali. Les travaux ont été présidés par le ministre des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey. Il a insisté sur la nécessité d’accompagner le Mali à sortir de sa situation actuelle.
« Le Mali a besoin de nous et nous avons besoin du Mali. Nous avons tout intérêt à aider le Mali et en aidant le Mali, nous nous aidons nous-mêmes. Sur ce, cet engagement répond non seulement à la vision du Chef de l’Etat, mais aussi à sa diplomatie qui est une vision de neutralité. Ici, il ne s’agit pas de prendre part pour quelqu’un parce que le Mali est un état qui lutte contre le terrorisme dont nous-même, nous sommes victimes aujourd’hui au Togo », a précisé le ministre Robert Dussey.
Notons que cette 3ème réunion du GST-Mali à Lomé a permis de dégager une date pour la tenue effective de l’élection présidentielle au Mali. Elle est donc prévue en mars 2024.
Source : icilome.com