Togo / Kpendjal ouest: 8 morts dans une nouvelle attaque de bandits armés à Malgbongou

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Kpendjal Ouest dans le nord du Togo

Le Nord du Togo, notamment les préfectures de Kpendjal et Kpendjal ouest, continue de vivre sous la menace grandissante des incursions des groupes armés non étatiques. La nuit du vendredi 25 octobre 2024, une nouvelle attaque a endeuillé le village de Malgbongou, marquant un énième épisode de violence dans une zone déjà lourdement éprouvée.

Huit (08) civils ont perdu la vie, aggravant un climat d’insécurité qui pousse de nombreuses familles à fuir leurs domiciles chaque nuit.

La série d’attaques qui secoue la région du Kpendjal depuis plusieurs mois continue de faire des victimes. Le village de Malgbongou, situé à une vingtaine de kilomètres de Ponio, sur l’axe Tambonga-Koundjoare, a été le théâtre d’une nouvelle attaque meurtrière.

Dans la nuit de ce vendredi 25 octobre, des hommes armés ont fait irruption dans une concession, abattant huit (08) personnes, dont le chef de ménage de la famille d’accueil. Les victimes étaient en majorité des habitants d’un village voisin venus se réfugier à Malgbongou pour échapper à l’insécurité qui sévit dans la zone.

Ces derniers mois, le Kpendjal ouest est devenu l’épicentre des violences des groupes djihadistes, forçant des centaines de villageois à quitter temporairement leurs habitations chaque soir dans l’espoir de trouver un semblant de sécurité dans des localités voisines.

Le phénomène des déplacés internes est en constante augmentation, créant une situation humanitaire alarmante. Les champs sont abandonnés, les activités agricoles paralysées, et l’économie locale gravement affectée.

La région des savanes déjà fragilisée par la pauvreté et l’insuffisance d’infrastructures, subit de plein fouet les conséquences d’une insécurité grandissante. Malgré la présence militaire accrue dans certaines localités, les attaques ne cessent de se multiplier. Une situation qui interroge les limites des dispositifs de sécurité et la nécessité de renforcer la protection des populations civiles.

Les autorités sont plus que jamais confrontées à un défi majeur : sécuriser cette région stratégique tout en assurant un retour à la normale pour les milliers de déplacés internes, victimes collatérales d’un conflit qui semble s’intensifier.

Source: lalternative.info

Source : 27Avril.com

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