Dans la parution N°2962 du 17 juillet 2019, nous avions relaté un fait ayant rapport avec feu MADJRI Gagnon. En réaction à l’article, son épouse Dame Kolagbé Amavi a fait parvenir à la Rédaction du journal un droit de réponse dans lequel, pendant qu’elle nous demande les éléments dont nous disposons pour qualifier ce drame « de crime », elle estime qu’il s’agit d’un SUICIDE !!! Nous rappelons à toutes fins utiles que nous nous sommes rendus à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) où l’Adjointe au Commissaire nous a répondu qu’elle ne pouvait rien nous dire si elle ne reçoit pas d’instruction de sa hiérarchie.
Contacté après avoir reçu le droit de réponse de dame KOLAGBE, voici ce que nous déclare son Conseil : « Dame KOLAGBE Amavi a été interpellée non pas parce qu’elle aurait participé à la mort violente de monsieur MADJRI Gagnon, ou qu’il pèserait sur elle des soupçons, mais tout simplement parce qu’elle est supposée être l’une des dernières personnes qui aient été en contact avec ce dernier dont elle est l’épouse. Dans le but d’obtenir les premiers éléments de l’enquête, ces genres d’interpellations sont courants toutes les fois qu’il y a mort d’homme. A ce jour et au stade actuel de l’enquête, aucun élément probant ne permet de dire que dame KOLAGBE Amavi serait impliquée dans la mort violente de son mari. D’ailleurs et pour le moment, l’information n’a été ouverte que contre X…Dame KOLAGBE Amavi n’a jamais été inculpée. Elle est en liberté. La Police judiciaire l’a écoutée juste à titre de simple témoin».
Ci-dessous in extenso le DROIT DE REPONSE.
L’article parut dans votre Journal le Quotidien « LIBERTE », n°2962 du mercredi 17 juillet 2019 à la Page 3, sous le titre : « CRIME CRAPULEUX AU QUARTIER BE » appelle de ma part la réaction suivante:
De prime abord, il est à relever que votre article parle de crime crapuleux, alors qu’il s’est agi d’un suicide.
Votre article relate des faits erronés, des assertions et déclarations malveillantes de nature à causer un préjudice moral et matériel à ma personne et qui portent atteinte à mon honneur :
Pour ce qui est de l’âge des enfants, il est compris entre 19 ans et 9 ans or votre article parle de 19 et 7 ans. Votre source n’a-t-il pas eu l’amabilité de vous donner la date de naissance précise du défunt ? Si tant est qu’elle est si proche du défunt, au lieu de dire né en 1963 ?
De plus, le vendredi, aucune dispute n’a eu lieu. Du coup, plusieurs questions hantent l’esprit de tout lecteur avisé de votre article : Quelles informations détenez-vous sur nos disputes ? Leur fréquence ? Leur nature qui donnerait une envergure à la situation ? Qu’appelez-vous « raisons intimes » qui seraient différentes de celles d’un couple normal ?
Pourquoi la nationalité française du défunt fait-elle l’objet d’une précision ? N’est-il que Français ? Ou est-il encore Togolais ?
Si elle croit être franche, sincère et qu’elle pense détenir la vérité, que la source de vos informations se dévoile pour une contradiction courageuse devant la justice qui est d’ailleurs saisie pour la manifestation de la vérité. Sinon, elle devra tôt ou tard répondre de ses actes devant cette justice et vous devriez justifier les enquêtes que vous avez menées avant la publication de cet article diffamatoire à mon endroit.
Et puis, de quels témoins parlez-vous ? Puisque ce vendredi, le défunt était le dernier à rentrer après un dîner d’affaire.
Concernant la demande de divorce, de quelle compensation financière parlez-vous ? Cette demande date de quelle année ? De qui détenez-vous ces diffamations ?
Si nous faisons chambre à part est-ce une honte ? Cela voudrait-il dire que le couple n’existe pas ? Ou qu’il n’y a plus de sexe entre les conjoints ? Comment avons-nous fait pour avoir quatre (04) enfants puisque depuis 2000, nous avons toujours été chacun dans nos chambres ?
Avez-vous des informations sur le nombre de personnes du groupe qui l’aurait attaqué?
Pourquoi tant d’affirmations gratuites, même si vous pensez les mettre au conditionnel? Avez-vous des éléments de l’enquête vous montrant des traces ou signes de défense ou le combat dans la salle de bain au point où vous vous permettez de dire qu’il a été vaincu puis égorgé ? De quels éléments disposez-vous pour qualifier ce drame de crime ? Quelle source policière vous a dit que les auteurs se seraient volatilisés ?
Concernant le plâtre de la femme, avez-vous mené vote enquête pour savoir les raisons de ce plâtre au lieu de spéculer et d’insinuer qu’elle a participé à votre prétendu « crime démoniaque » ?
Qui vous a dit que la femme est gardée ? Qu’en savez-vous de sa culpabilité ? Qui l’a soupçonné ?
Ne saviez-vous pas que lorsqu’il y a un accident ou un drame, on questionne les premiers témoins ? Et aussi c’est parce que ceci s’est déroulé en notre domicile raison pour laquelle ma fille et moi avions été interrogées.
Vos insinuations et diffamations ayant pour objet de me livrer à la vindicte populaire ne fonctionneront pas car je suis innocente.
Votre journal fait la honte du pays, car le minimum qu’on puisse dire du point de vue déontologique, et de manière élémentaire, est qu’une fois l’information reçue, tout journaliste professionnel cherche à la recouper ; vous auriez eu la possibilité de le faire en nous approchant, ou en nous contactant. Votre informateur avait nos contacts et savait là où nous étions.
Madame KOLAGBE Amavi épouse MADJRI
Liberté N° 2977 du Mercredi 07 Août 2019
N.B : Nous rappelons à dame Kolagbé Amavi épouse Guy Gagnon Ohini Madjri que nous connaissons bien la date de naissance de son époux tué. Ce dernier est né le 12 juin 1963.
Rien n’a été inventé, il faut voir les images de ci-dessus pour se rendre compte que M. Madrji a été égorgé à son domicile.
La Nouvelle
27Avril.com