Togo–Journée du 8 mars : Le PSR engage les femmes en politique

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Le 08 mars dernier, le monde entier à célébré la journée internationale des droits de la femme. Outre le thème phare de l’année : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », diverses thématiques ont meublé cette célébration à travers des panels, des manifestations mettant en avant une campagne de sensibilisation sur le territoire togolais.

Dans la même perspective, des actions ont été menées au sein des formations politiques. Au Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), des questions telles que « Le leadership politique axé sur les qualités féminines » et « L’idéologie du PSR et la part de la femme dans le parti » ont été au cœur d’une formation à l’endroit de la gente féminine du parti ce samedi 26 mars 2022.

Pour les leaders de ce parti de l’opposition, cette carence de femmes observée sur la scène politique et dans le cadre de l’action publique, donne lieu à une injustice à laquelle ils entendent remédier.

« Nous avons fait un constat, la gente féminine hésite à s’engager politiquement. Et donc cette formation vient renforcer les capacités des jeunes filles, leur donner les outils nécessaires pour qu’elles puissent s’engager politiquement. Lorsque vous voyez le cheminement de la journée que nous célébrons aujourd’hui (Journée internationale des droits de la femme), vous allez voir qu’il y a eu des engagements des femmes jusqu’à ce que les Nations Unies n’instaurent cette journée. Ainsi, nous voulons continuer dans cette même perspective pour donner cette capacité aux jeunes filles de notre parti, du Togo à se donner politiquement et à pouvoir changer les données dans notre pays », a déclaré Mensah Yao Théodore, Secrétaire nationale de la jeunesse du PSR.

Au professeur Komi Wolou (leader du parti) de poursuivre : « La participation de la femme à l’action publique est à la fois un droit et un devoir. Nous avons l’impression que malgré leur immense qualité, malgré leur immense capacité, elles se sous-estiment parfois dans l’action publique. Et ne pas les voir participer à la hauteur de leur qualité et celui de leur compétence, est une injustice. Et c’est justement pour cette raison que nous voudrions susciter ce désir également au niveau de la gente féminine. Qu’elles soient suffisamment conscientes de leur qualité et de leur compétence et qu’elles prennent entièrement part à l’action publique ».

« Nous sommes persuadés que si elles venaient à le faire, les choses changeraient non seulement  dans notre pays, mais de façon générale, dans la conduite des affaires publiques dans le monde », a-t-il ajouté.  

Source : icilome.com