Une manière pour cette institution de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de développer des stratégies et de mettre en place des politiques et programmes pour inciter les femmes de trouver davantage de places dans la société.
« Ce thème vient à point nommé dès lors que des études ont révélé selon les Nations Unies, une augmentation sensible du taux des violences basées sur le genre (VBG) dans de nombreux pays. La crise sanitaire actuelle, risque indéniablement d’augmenter la dépendance économique des femmes victimes de violences », a déclaré Madame Nakpa Polo, la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme à l’ouverture des travaux.
Selon elle, « dans ce contexte, il est indispensable que les Etats et autres parties prenantes portent une attention particulière aux effets directs que la pandémie a sur les femmes en particulier et les personnes en situation de vulnérabilité en général ».
Cette rencontre de partage d’expériences entre les membres et le personnel de la CNDH élargie aux organisations féminines s’activant dans le domaine des violences basées sur le genre vise, a-t-elle précisé, à « échanger les bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences basées sur le genre particulièrement dans le contexte de la Covid-19 ».
La journée africaine des droits de la femme instituée officiellement le 31 juillet 1974 à Dakar, au Sénégal, sert d’opportunité aux organisations étatiques, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile en charge de la thématique des droits de femme de revisiter les initiatives prises en faveur de celles qui donnent la vie, de faire le bilan et se fixer des perspectives.
A.H.-
Source : icilome.com