Les forces démocratiques de l’opposition et tout le peuple derrière, ne peuvent suivre Faure Gnassingbé dans le « dilatoire tout le temps ». Jean Pierre Fabre le dit clairement ; il y des exigences et l’une d’elle : le départ de Faure Gnassingbé. Lire les propos du Chef de File de l’opposition.
Si après cette grande foule, Il (Ndlr-Faure Gnassingbé) ne veut pas nous appeler pour discuter les conditions de son départ, nous savons comment faire pour le faire quitter.
Que dites-vous par rapport à la décision prise en conseil des ministres hier par rapport à la modification de la constitution?
Ça s’appelle trop tard, c’est trop tard. Eux-mêmes, il y a trois (03) ans, ont fait rejeter le même projet de loi, je ne sais pas ce qu’ils ont ajouté. Ils nous ont fait perdre trois (03) ans, on ne va pas les suivre tout temps. Aujourd’hui, nous avons des exigences : leur départ !
Vous avez des échos de la marche dans les autres villes de l’intérieur du pays ?
Nous avons organisé aussi des manifestations à l’intérieur du pays. Nous n’avons pas des informations au sujet de la mobilisation dans ces villes, mais nous sommes persuadés que tel que Lomé s’est mobilisé massivement, les populations de l’intérieur en ont fait autant.
Merci aux manifestants. On se retrouve aux mêmes points de départ demain. On verra demain puisque nous avons quelques petites confidences à faire.
Les manifestations reprennent jeudi 07 septembre à Lomé tout comme à l’intérieur du pays. A Lomé, c’est trois points de rassemblement (Todman sur l’avenue de la victoire, Adéwui sur le boulevard de la Kara et à BèGakpoto) pour chuter dans le bas-fond du collège protestant.
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