On ne le dira jamais assez, les recoins du quartier Bè sont le terreau du banditisme, des brimades, de voies de fait et compagnie. La quasi-totalité des gens ayant emprunté le tronçon Bè Gare pour déboucher ensuite sur la lagune en estiment les recoins périlleux pour qui se hasarderait d’y passer un tour de nuit.
Il est de fait qu’aux avis glanés, bien des bandits s’y sont cachés et une fois à sa hauteur, ils s’accaparent de force ce qu’un passant porte sur lui d’objets, qu’il s’agisse de portable ou autre objet numérique. De l’argent aussi. Une autre source nous assure qu’après avoir enlevé son portable ou son porte-monnaie au propriétaire, ces chenapans, pour brouiller les pistes se faufilent si rapidement dans des dédales qu’il est impossible à la victime de les retrouver.
Et ne tentez pas de les poursuivre, il pourrait vous en cuire. C’est ainsi que certains ont essuyé des coups de couteaux sur ce tronçon susmentionné. Ils se postent d’habitude au bord de la route, se promenant comme si de rien n’était et frappent quiconque est tombé dans leur maille.
Curieusement, la police n’a pas jusqu’ici trouvé la bonne formule pour y mettre un terme. Par ailleurs, il n’y a pas que les piétons qui trinquent dans cette zone fort mal famée. Les motocyclistes ont eux aussi subi le diktat de ces malfrats.
Si bien que la plupart ne s’arrêtent plus aux feux tricolores situés à quelque 500 mètres de la lagune. C’est bien déplorable que cette zone continue de garder la triste appellation de zone dangereuse. Car de fait, l’existence de ce phénomène ne date pas d’hier.
Qu’attendent les autorités de la Sécurité pour se mettre en branle ? Leur intervention diminuera quelque peu l’effronterie de la bande qui y opère. Le ministère de la Protection Civile mettra à l’abri les vulnérables populations en agissant.
Source : Le Correcteur No.794 du 7 décembre 2017
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