Selon la Présidente du jury, Eugénie Rokhaya Aw, Experte en genre et conflits de renommée internationale, « c’est un reportage touchant, séduisant à la fois dans le fond et dans la forme, article très bien écrit, on attend, on voit, on sent, une écriture courte et bien rythmée. Et sur le format, vraiment, c’était un bon choix ce grand reportage ».
Cette distinction porte à 6 les prix et nominations de la journaliste togolaise, notamment 2 sur le plan mondial, 3 au niveau africain et 1 sur le plan national.
« Etre à nouveau lauréate d’un prix aussi prestigieux ne fait que renforcer ma détermination et la confiance que j’ai toujours en moi. Je suis honorée une fois encore de porter haut le nom du Togo. C’est à la fois une grande fierté et beaucoup plus de responsabilités et d’engagements », déclare la présidente de l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL).
Pour la jeune journaliste, « le mérite revient à toute la presse togolaise, en particulier la presse en ligne qui malgré les conditions difficiles de travail, s’efforce d’être professionnelle ».
A travers ce Prix régional, l’IPAO et ses partenaires veulent créer une stimulation chez les journalistes et au sein des médias ouest-africains à produire sur les questions relatives aux droits des femmes et des contenus médiatiques plus équilibrés du point de vue genre. Au Total, 4 journalistes ont été primés, soit un (1) pour chaque catégorie de média : radio, presse écrite, télévision et presse en ligne. Les 3 autres lauréats viennent notamment de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Mali.
Chaque lauréat (e) a reçu une enveloppe financière d’un million cinq-cent mille francs CFA (1 500 000 F CFA).
Pour l’édition 2020 du prix, les productions journalistiques éligibles sont celles qui ont été diffusées entre le 1er septembre 2019 et le 10 septembre 2020. Le genre journalistique est soit une enquête (investigation), soit un grand reportage.
Les productions ont été évalués par un jury régional indépendant, par rapport à plusieurs critères entre autres la pertinence du sujet par rapport à la situation des droits des femmes ; la maitrise du genre rédactionnel ; la qualité de l’écriture, le confort d’écoute, la qualité des images ; l’effort de recherche/ documentation ; l’équilibre des sources, notamment du point de vue genre ; la maitrise de la problématique des droits des femmes dans le ou les pays d’Afrique de l’Ouest.-
Source : icilome.com