Le Service de santé du Ghana « Ghana Health Service » (GHS) annonce avoir arrêté dix (10) Guinéens en provenance du Burkina-Faso et du Togo. Ce travail a été fait par les agents du comité régional de la sécurité au nord du Ghana.
Appréhendés par le comité sécuritaire de la région du Nord, les dix détenus, selon le GHS, ont immédiatement été mis en isolement à Tamale. Les testes médicaux réalisés sur ces infortunés sont positifs, c’est-à-dire qu’ils sont tous les dix porteurs du COVID-19.
En effet, certaines autorités de la sous région, en l’occurrence celles du Togo, ne sont pas conscientes du dégât que cause la pandémie au coronavirus puisqu’elles n’ont pas jusqu’àlors pris des mesures idoines pour combattre ce virus meurtrier qui ravage tout sur son passage.
A en croire le site COVID-19 animé par le service de santé, qui faisait le point sur la situation de la pandémie, les informations font état de ce que les dix Guinéens ont été arrêtés grâce aux renseignements reçus et ce, dans le cadre de la réduction du risque de propagation sur le territoire ghanéen. Toutes les frontières sont hermétiquement bouclées, pas de sorties ni d’entrée.
Cette directive permet au gouvernement de lutter contre la pandémie et par la même occasion de contenir les cas déjà déclarés sur le territoire.
Au lieu d’encourager les hommes de média qui malgré les risques qu’ils courent pour éduquer et informer les populations sur le mal invisible qui sévit l’univers tout entier, ces derniers sont malheureusement pris pour cible, surtout au Togo.
Le cas du Togo devient délicat puisque les autorités gouvernementales ne sont là que pour apporter des démentis et non pour donner des soins adéquats aux cas infectés en cette période de crise.
Un journaliste fait le point des conditions dans lesquelles les malades sont mis avec preuve, quelques heures après c’est un député à l’assemblée qui, sans vergogne tente de flouer les populations alors que nous avons vu ce que son collègue du Ghana a fait dans la réduction du risque de propagation du virus. L’élu du peuple ghanéen n’a pas hésité de faire des dons pour aider son gouvernement à combattre le virus. Il a fallu que Ferdinand Ayite décrive l’insalubrité dans et autour du CHR qui abrite les cas suspectés et infectés pour mettre les autorités au pas : badigeonnage par ici, WC par là, honte à vous, autorités gouvernementales du Togo.
Il urge de relever cette différence entre un élu du peuple qui a effectivement reçu l’adhésion populaire et quelqu’un qui se prétend avoir été « élu » à travers une élection dont le taux de participation n’atteint même pas 10%. Celui-là ne mérite pas le titre d’élu du peuple parce qu’il n’a pas reçu l’adhésion du peuple.
Un autre journaliste, Bonéro Lawson-Bethum, propose la mise en quarantaine de quelques ministres du gouvernement de Faure Gnassingbé qui, selon les informations étaient eux aussi en déplacement au pic de la pandémie, Europe avec un de ses confrères qui quelques jours qu’il soit rentré au pays, a développé la maladie au coronavirus et a succombé. Si un journaliste demande qu’on mette en isolement des ministres revenus tout fraîchement de l’Europe pendant que la pandémie sévit, a-t-il commis un crime de lez-majesté pour que sa vie soit menacée ou qu’on cherche à l’interpeler ?
De quoi ont-ils peur ces autorités revenues de l’Europe avec feu Dominique Aliziou? N’est-ce pas dans le monde des hautes autorités sont déclarées infectées à l’instar de la chancelière Angela Merkel, du 1er Ministre Anglais Borris Jonhson …? Ces autorités togolaises sont-elles mieux que ses autorités-la?
Suite à la publication des informations sur le COVID-19, les Nations-Unies demandent aux états de décongestionner les centres de détentions pour éviter la propagation dudit virus.
Au Togo, malheureusement les autorités se préparent pour en rajouter. Pas que les cellules sont vides de prisonniers ni qu’elles ont ouvert des laboratoires de recherche pour trouver des vaccins contre le coronavirus mais pour pure méchanceté, arrogance, incompétence….
Quant au voleur des élections depuis 2005, c’est silence radio. Remets le pouvoir à qui de droit.
Des incapables, Matehuinto
Foussena Djagba
Source : 27Avril.com