Robert Dussey et un tweet de la diplomatie gambienne (ph2)
Mardi 24 Octobre 2017 – Le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey, a protesté contre la déclaration de son homologue gambien qui irresponsable et rejette cette injonction de son homologue gambien, Ousainou Darboe Search Ousainou Darboe qui a appelle à la démission du Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé.
En effet dans un communiqué de presse rendu public à Lomé, le ministre togolais des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine dit protester « avec force contre cette déclaration irresponsable et rejette cette injonction de son homologue de la Gambie ».
Sur la légitimité du Président togolais, Dussey a fait savoir que le Président Faure Essozimna Gnassingbé Search Faure Essozimna Gnassingbé « est régulièrement élu, dans le respect des dispositions de la Constitution togolaise au cours d’élections reconnues transparentes, équitables et acceptables par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’ensemble de la communauté internationale ».
Tout en reconnaissant qu’il y a une crise au Togo et que des tractations se mènent pour la résoudre, le chef de la diplomatie togolaise a mis au point que le gouvernement continue « de privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre cette crise qui risquerait de réduire les nombreuses années d’efforts faits par l’ensemble des pays de la CEDEAO qui font face à des défis sécuritaires sans précédents ».
En dehors de la réaction du Togo et au regard des réactions suscitées par la déclaration du ministre gambien, ce dernier a, dans la nuit de lundi, refait une précision.
Dans un communiqué, Darboe a déclaré qu’il appartient au peuple togolais de décider si le Président Faure Gnassingbé doit rester au pouvoir. Il a soutenu qu’il « n’y a aucune raison de justifier la position du gouvernement de la République de la Gambie puisque le peuple togolais continue de faire des efforts pour trouver une solution à la crise ».
Hasard des faits ou pas, la Gambie et le Togo sont à ce jour les seuls pays de la CEDEAO qui n’ont pas de limite pour le mandat présidentiel dans leur Constitution respective. Ces deux pays se sont opposés en 2015 à la proposition de CEDEAO de limiter les mandats dans tous les pays de la communauté. Comme innovation interne, ces derniers mois et semaines, des lignes se bougent en Gambie et au Togo pour proposer des lois qui vont limiter le mandat présidentiel.
Mensah, Lomé
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