Dans une publication faite sur son compte Facebook, le confrère Ferdinand Ayité du bihebdomadaire « L’Alternative » dénonce un plan machiavélique qui risque d’emporter le Lycée Technique d’Adidogomé. Le journaliste connu pour ses investigations, pointe du doigt un réseau mafieux qui serait proche de la Présidence de Lomé. Lisez plutôt!
Il faut sauver le Lycée Technique d’Adidogomé de la voracité des prédateurs fonciers. L’existence du lycée à terme est désormais menacée par un réseau mafieux. Ce lycée est construit à l’époque sur une superficie de 40 hectares. Établissement de référence dans la capitale, il a formé de milliers de jeunes togolais qui font la fierté au Togo et à l’extérieur.
Seulement voilà depuis quelques années, un réseau mafieux dont les tentacules sont jusqu’à la présidence de la République un jeté son dévolu sur le site pour y construire des soi-disant logements sociaux. Ils ont amputé 12 hectares sur les 40 hectares pour construire des villas.
La presse en son temps a abondamment dénoncé ce projet qui vise à réduire cet espace du lycée parce qu’un établissement de ce genre peut être appelé à évoluer vers une université. De plus un lycée c’est un ensemble d’infrastructures socio culturels que sur pourrait implémenter à l’avenir. Les dénonçant de la presse n’ont pas entamé la détermination de ceux qui ont jeté le dévolu sur ce site. La cité Mokpokpo est désormais une réalité et certains acquéreurs se retrouvent être les voleurs de la République.
Sur les 28 hectares restant, le gouvernement a réquisitionné 9 hectares pour la construction de l’AIDA inauguré le 27 avril dernier. LFAAD va abriter un centre en énergie renouvelable ce qui est une bonne a choisi. La technique du lycée est finalement réduite sur une surface de 19 hectares.
Depuis quelques jours, nous apprenons que les promoteurs de la cité Mokpokpo veulent amputer 8 hectares sur les 19 hectares restant pour agrandir leur projet. C’est plus que scandaleux. C’est un démantèlement total de ce lycée qui est en cours. Après le bradage des réserves administratives, les prédateurs fonciers dissimulés derrière des soi-disant projets de logements sociaux sont en train de prendre d’assaut les établissements scolaires. Ce qui se passe au lycée technique d’Adidogomé est un crime contre l’éducation au Togo.
J’espère qu’ il y a encore un chef à la tête de ce pays pour arrêter cette pagaille. Si les gens veulent construire des logements sociaux pour vendre qu’ils aillent acheter des terrains dans la périphérie de la ville plutôt que de faire basse principale sur les sites des établissements scolaires.
Parents d’élèves, lycéens, enseignants, leaders d’opinion, parlementaires, ministres, nous sommes tous interpellés pour mettre dénoncer et stopper ce projet funeste de démantèlement du lycée technique d’Adidogomé, un vrai crime contre l’éducation au Togo. C’est mon coup de gueule de ce matin.
Vivement que les gouvernants prennent leurs responsabilités parce c’est un précédent très dangereux.
Ferdinand Ayite
Source : icilome.com