Tout comme son père, feu Eyadema Gnassingbé, l’actuel Chef d’Etat togolais a choisi d’être hyperactif sur le terrain de la diplomatie africaine et internationale. En réussissant à faire libérer les militaires ivoiriens appréhendés et condamnés par la justice malienne, Faure Gnassingbé conforte sa position de « doyen » sur l’échiquier politique africain.
Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé s’est réjoui ce matin « de la mesure de grâce présidentielle accordée par son Excellence le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition malienne aux 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 Juillet 2022 », tout en rassurant la communauté internationale que « convaincu de l’importance de la paix et de l’entente entre les Etats pour le bien-être des peuples, le Togo continuera inlassablement d’œuvrer au renforcement de la coopération régionale ».
Il faut dire que dans ce dossier qui a cristallisé les tensions entre non seulement le Mali et la Côte d’ivoire mais également au sein de l’espace CEDEAO, les bons offices diplomatiques de Faure Gnassingbé ont pesé lourdement pour un dénouement heureux avec une satisfaction affichée de toutes les parties en cause.
Ce succès diplomatique du fils de Gnassingbé Eyadéma, celui qui a régné pendant 38 ans sur le Togo et marqué tout le continent africain par ses multiples médiations dans plusieurs crises à l’instar de la crise ivoirienne de 2002, vient à nouveau confirmer que Faure Gnassingbé est résolument déterminé à perpétuer l’héritage familial. Et ce n’est nullement sur le terrain diplomatique que l’actuel Chef d’Etat togolais assure la continuité familiale puisque bientôt, il bouclera 18 années dans le fauteuil présidentiel. Aucun signe ne montre d’ailleurs qu’il est prêt à passer la main.
Nul doute que les compétences de médiateur à succès de Faure Gnassingbé, le « doyen », vont lui permettre d’assurer son siège pour un peu plus longtemps au sein du « syndicat des chefs d’Etats africains ».
Source : icilome.com