L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro n’est pas indifférent à la situation des 49 militaires de son pays arrêtés au Mali. L’opposant ivoirien, en exile, estime que le Chef de l’État togolais Faure Essozimna Gnassingbé est l’un des personnes mieux placées pour résoudre cette crise diplomatique entre Bamako et Abidjan.
Ce n’est plus d’actualité pour ceux qui suivent de près les développements au Mali. Depuis l’avènement du colonel Assimi Goïta, le torchon brûle entre Bamako et le pays d’Alassane Ouattara.
Dans une déclaration sur les réseaux sociaux le samedi 16 juillet 2022, le président du GPS a invité le togolais Faure Gnassingbé et le congolais Denis Sassou N’guesso à intervenir pour une issue favorable à cet incident.
« Je demeure fermement convaincu qu’une solution diplomatique négociée est possible. Aussi, voudrais-je en appeler à l’implication du chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé et à l’appui du chef de l’État du Congo, Denis Sassou N’guesso, pour trouver une solution africaine qui préserve avant tout la dignité de tous », a-t-il écrit.
« La crispation née de cet incident entre ces deux pays frères semble n’avoir pas été résolue et laisse craindre un raidissement des différentes parties. J’en appelle au calme et à l’apaisement », précise la note de Guillaume Soro.
En effet, la presse malienne a annoncé l’arrestation des 49 soldats ivoiriens au Mali le 10 juillet 2022.
Selon Jeune Afrique, il s’agit du 8e détachement du National Support Element (NSE), conduit par le lieutenant Adam Sanni Kouassi des Forces spéciales ivoiriennes. Les soldats venaient relever une autre section ivoirienne, chargée d’appuyer le contingent allemand de la Minusma, la mission onusienne de maintien de la paix au Mali, et de sécuriser certains sites logistiques.
Cependant, les autorités maliennes les accusent d’être des “mercenaires”. Deux jours plus tard, par voie de communiqué, la Côte d’Ivoire a réclamé la libération “sans délai” de ses soldats “injustement arrêtés”.
Source : icilome.com