Togo : Faure Gnassingbé Doit Être en Prison et Non à la Présidence.

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Le 05 février 2005, il fut l’auteur d’un coup d’État constitutionnel pour prendre le trône et s’arroger tous les pouvoirs en s’imposant comme le monarque de fait du Togo.

Togo : Faure Gnassingbé Doit Être en Prison et Non à la Présidence.

Dans une République normale avec des institutions libres et indépendantes, l’auteur de cette forfaiture devrait être poursuivi et incarcéré dans une prison du pays au regard de la Loi fondamentale dont le respect est garanti par la Cour Constitutionnelle.

Cette haute institution de l’État avait laissé faire et pire, continue de proclamer vainqueur au fil des élections frauduleuses, l’usurpateur.

Or l’article 150 de la Constitution togolaise juge comme crime imprescriptible, tout accaparement du pouvoir par la force, par des canaux illégaux: « Tout renversement du régime constitutionnel est considéré comme un crime imprescriptible contre la nation et sanctionné conformément aux lois de la République », précise cet article.

Les lois de la République envoient en prison tout auteur de renversement de l’ordre constitutionnel. Comment se fait-il donc que l’auteur du coup d’État de 2005, l’usurpateur Faure Gnassingbé ne soit pas en prison? Mais se permet d’envoyer en prison ceux à qui le même article de la même Constitution somme de défendre la nation lorsqu’elle est en danger?

« En cas de coup d’État ou de coup de force quelconque, tout membre du gouvernement ou de l’Assemblée nationale a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants. Dans ces circonstances, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs », ordonne la Constitution tripatouillée le 30 décembre 2002 et plusieurs fois remaniée par l’actuel despote au pouvoir en 2005.

La vraie place de Faure Gnassingbé actuellement devrait être derrière les barreaux et non à la Présidence de la République. Il y siège en tant qu’usurpateur au regard de la plus grande des lois qui régit le Togo.

Les populations ont donc l’impérieuse obligation de déloger « l’autorité illégitime » par tous les moyens afin de rétablir l’ordre constitutionnel.

Anani Sossou

27Avril.com