En prêtant serment le 3 mai 2020, Faure Gnassingbé entrait, de plain-pied, dans son nouveau mandat. Le quatrième. Une nouvelle page qui s’ouvre ainsi dans le livre politique du pays, après quelques mois de crise pré et post-électorale. Et comme de coutume, le candidat proclamé malheureux devrait donc se rétracter dans sa contestation. Le reste n’étant que de vaines gesticulations pour exprimer son existence. Bref, une stratégie d’influence. Mais alors…
Dans le cas d’espèce, force est de constater que deux mois après la prestation de serment de Faure Gnassingbé, la crise post-électorale, reconnue par nombre d’acteurs dont la Conférence des Evêques du Togo (Cet) est toujours d’actualité.
Agbéyomé Kodzo, avec une détermination sans pareille, élève toujours la voix pour réclamer sa victoire, remettant en cause, la victoire du candidat du pouvoir. Cette semaine, le Président du MPDD, dans une interview, en rajoute une couche en affirmant espérer qu’il soit, très rapidement, rétabli dans ses droits de vrai vainqueur du scrutin et de pouvoir enfin gouverner. Ceci, dit-il, conformément à la mission à lui confiée par le peuple togolais. «Récupérer par tous les moyens légaux, la victoire de la Dynamique pour exercer la plus haute charge de la gouvernance politiqu-
Source : icilome.com