Certains hommes en treillis au 228 se croient tout permis. Ils font comme si leur uniforme leur donnait tous les droits. C’est ainsi qu’un homme se présenta avec une go dans une auberge pour une partie de jambes en l’air d’une heure d’horloge. L’histoire se passe dans un quartier d’«Agoyi», non loin du camp BIR, ancien Camp FIR
La partie était si âprement disputée que l’homme en tenue n’a pas vu l’heure passée et dépassa le temps imparti. Le gérant connu pour être généreux envers ses clients, accorda des minutes supplémentaires au troufion qui venait dans l’auberge pour la première fois. La patience à des limites. Excédé, le gérant alla frapper à la porte de la chambre du client indélicat. Ce dernier fit quelques minutes encore avant de ressortir de la chambre, très remonté contre le gérant qu’il insultait et grondait. L’incident semblait clos.
Quelques jours plus tard, alors que le gérant sortait de la douche un soir, il entendit une altercation entre un inconnu et une serveuse à l’étage. La serviette nouée autour des reins, il se précipita sur les lieux et aperçut un homme en pantalon treillis avec des chaussures communément appelées rangers, administrer des gifles à la serveuse. Le gérant reconnut le militaire qui avait fait le scandale dans l’auberge. L’homme en tenue criait : « Vous savez qui je suis ? Je vais vous montrer. Je suis un militaire, je suis venu pour vous casser la gueule».
Le militaire continuait de bastonner la pauvre dame de plus belle. Le gérant n’eut d’autre choix que de se jeter sur lui pour tenter de l’arrêter dans sa folie. Les deux hommes roulèrent du balcon et se retrouvèrent dans les escaliers. Le gérant se mit à parer aux coups de poing de l’homme en treillis et lui donnait en retour. Dépassé par la tournure que prenaient les évènements, l’homme en treillis se releva et prit la clé des champs. Voilà comment une auberge pour jambes en l’air se transforma en un ring de catch.
Source : Liberté / libertetogo.info
Source : 27Avril.com