Togo, Faits divers : Macabres découvertes chez un féticheur à Ahépé. Deux « Gay-men » béninois lynchés à Kpogan et 13 extradés au Bénin

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Ossements et restes humains à Ahépé

Le mardi 27 mars, la police a découvert d’importants ossements et restes humains chez un féticheur à Ahépé dans la préfecture de Yoto.

Plus de 8 crânes humains, 3 corps entiers, 2 mini-cercueils, des fémurs, des omoplates, une cuvette de sang humain, 1 pied d’autruche, plusieurs ossements d’animaux sauvages, des statuettes et plusieurs amulettes ont été saisies par la police.

Le charlatan incarcéré pour meurtres.

Deux jeunes Béninois lynchés à Kpogan

Les jeunes Béninois ne sont plus en sécurité au Togo depuis le déclenchement de l’opération contre les cybercriminels. Deux jeunes « Gay-men » ont été brûlés vifs, jeudi 5 avril, à Kpogan, localité située au sud-est de Lomé.

Selon les informations, les deux victimes seraient avec une bande qui était à bord d’un véhicule et qui tentait d’enlever une maraîchère dans un jardin potager près de l’école de Kpogan Agbétiko, non loin de la route. La dame aurait eu la vie sauve grâce à des conducteurs de taxi-moto qui ont pu arrêter deux des trois individus. Le troisième aurait réussi à s’enfuir avec la voiture.

Désormais au Togo, tous ceux qui sont accusés de cybercriminalité ou de crimes rituels sont systématiquement pris pour cibles et subissent la loi de la vindicte populaire. Les plus chanceux sont arrêtés par la police avant d’être extradés au Bénin. Les autres sont simplement ligotés, lynchés, lapidés et brûlés par les populations.

Depuis le lancement de l’opération Rambo au Bénin, plusieurs cybercriminels ont fui le pays pour se réfugier à Lomé et d’autres localités du Togo.

13 « Gay-men » arrêtés et extradés au Bénin

Les autorités togolaises ont extradé vers le Bénin, le jeudi 05 avril 2018, dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, un groupe de 13 cybercriminels (10 garçons et 3 filles), communément appelé « Gay-men ».

Au total, ces 13 cybercriminels dont l’âge varie entre 19 et 29 ans ont été remis aux autorités béninoises ce matin. C’est le Commissaire Mawuli Têko Koudouovoh, Directeur général de la Police Nationale Togolaise qui a dirigé l’opération d’extradition de ces « Gay-men » qui ont élu domicile au Togo après avoir fui le Bénin. Du côté béninois, c’est le Directeur de la Police républicaine du Bénin Magloire Hounnonkpe, qui a reçu auprès de son homolgue togolais ces hors-la-loi et tous les outils dont ils se servent pour accomplir leurs sales besognes. Il s’agit de plusieurs ordinateurs, des smartphones hauts de gammes, des tablettes, des titres de voyages, des gris-gris, des équipements de connexion internet et autres pièces à conviction.

Il a été retrouvé sur d’autres de ces cybercriminels le vaudoun « Kininssi », qui a défrayé la chronique ces dernières semaines au Bénin. Plusieurs crimes rituels ont été commis ces dernières semaines au Bénin par les cybercriminels pour alimenter ce vaudoun. Depuis la police béninoise s’est mis à la trousse de ces derniers. Ils ont alors trouvé refuge au Togo. Mais la police togolaise ne leur a pas laissé le temps de poursuivre tranquillement leurs sales œuvres.

Les individus interpellés dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité seront présentés au procureur. La traque se poursuit en vue d’extrader les autres divorcés sociaux qui ont trouvé refuge en territoire togolais.

La police béninoise a déjà arrêté plus de 200 « divorcés sociaux » dans le cadre de l’opération contre les gay-men.

Source : 24 Heures au Benin + 27avril.com

27Avril.com