Dans son intervention ce jeudi sur Radio France International, le chef de file de l’opposition a confirmé le slogan « Faure must go » que scandaient les foules dans les rues les 6 et 7 septembre derniers. En effet, Jean-Pierre Fabre a déclaré que si le Chef de l’Etat les invite à un dialogue ce sera pour discuter les modalités de son départ et, rien d’autre. Dans les prochains jours, disait-il, l’opposition va se remobiliser pour exiger la démission pure et simple du président de la République.
« La question aujourd’hui, c’est le départ du Chef de l’État. Lorsque que nous disons retour à la constitution de 1992, nous ajoutons aussitôt toutes les conséquences qui en découlent. Ça veut dire que le Chef de l’État ayant bouclé plus de deux ans, est frappé par la mesure et aussitôt, il part. Nous connaissons les ruses du pouvoir en place. La modification constitutionnelle s’applique aussitôt à lui lorsque le texte est voté « , a indiqué l’un des responsables du CAP 2015. Il pense que laisser Faure Gnassingbé terminer son mandat en cours sera lui donner l’occasion de développer afin de se maintenir davantage au pouvoir.
En ce qui concerne le projet de loi relatif à la modification des articles 52, 59 et 60 de la constitution togolaise, Jean-Pierre Fabre a révélé que l’opposition parlementaire n’accorde aucun crédit à cette proposition, qui selon lui, n’est que pure provocation, une manœuvre de diversions afin d’envenimer la situation. A M. Ibn Chambas, qui joue au médiateur, le chef de file de l’opposition le somme de dire à Faure Gnassingbé de quitter le pouvoir. Puisqu’il était sur RFI, il n’a pas manqué de dire au président français, Emmanuel Macron, « d’intervenir comme il peut si le sort des Togolais l’émeut ».
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