Que se passerait-il en fait si le retour à la version originelle de la Constitution de 1992 devenait effectif ? Le président national du parti politique NET (Nouvel Engagement Togolais) s’est prêté à ce jeu hier sur sa page facebook.
En effet, l’un des revendications principales de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise est le retour pur et simple à la Constitution de 1992 dans sa version originelle. Cette condition serait même, selon certains, sine qua non à la résolution de la crise sociopolitique dans le pays. Ont-ils analysé les implications de cette revendication ? Gerry Taama s’est plu à se projeter dans l’après-Constitution 1992.
« Si cette nuit, par miracle les deux revendications principales de la coalition des 14, à savoir le retour à la constitution de 92 et le départ de Faure venaient à se réaliser, demain matin nous nous retrouverons avec un président par intérim qui s’appelle Dramani, et un premier ministre très puissant (constitution de 92) qui s’appelle Faure Gnassingbé. Son parti est en effet majoritaire à l’assemblée nationale. Et comme il n’y a pas de limitation de mandats pour les premiers ministres, il pourra y rester aussi longtemps que son parti remportera les élections législatives. Et plaise à Dieu qu’il ne m’écoute pas », a-t-il souhaité.
Ainsi, l’homme politique met en garde : « Parfois, les apparences sont trompeuses ».
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