Le samedi 10 février s’est tenue à Accra une conférence de la diaspora togolaise au Ghana sur la crise qui sévit dans le pays depuis le 19 août dernier. Crise qui dure et qui suscite beaucoup de débats.
Nicodème Habia, président du parti les Démocrates et membre de la coalition était l’invité d’honneur à cette conférence qui avait pour objectif selon l’opposant de mieux expliquer les revendications portées par l’opposition et aussi de l’exhorter à constituer un pôle de lobbies pour aider à l’aboutissement de ces revendications légitimes et libérer le Togo du règne cinquantenaire des Gnassingbé.
Ils étaient venus en grand nombre pour participer à cette conférence au cours de laquelle plusieurs ne parlaient que d’alternance et du ras-le-bol qu’ils en ont de la gouvernance de Faure Gnassingbé.
Nicodème Habia s’est prononcé sur le dialogue qui se profile à l’horizon et qui selon toute vraisemblance débutera le 15 février prochain. Le président du parti des Démocrates a été clair : «?les revendications de la coalition restent inchangées?». Il a appelé au retour à la constitution originelle de 1992, l’effectivité du vote des Togolais de la Diaspora et le déverrouillage des institutions de la République quant à la polémique sur les participants, il dit qu’il n’y aura que les protagonistes.
«?Nous n’allons pas épiloguer sur le sujet, les discussions se feront entre les protagonistes le pouvoir en place et la coalition des 14 au-devant des contestations depuis bientôt six mois, il n’y a pas à aller chercher loin.?» Dixit Nicodème Habia.
En ce qui concerne le leader du PNP, Tikpi Atchadam, celui-ci sera présent et souhaite prendre part. Mais il faudrait d’abord que le pouvoir lui garantisse sa sécurité.
Pour l’heure, à Lomé, tout se bouscule pour la tenue du dialogue et les leaders de l’opposition appellent à la vigilance. Quant au pouvoir, il continue de tenir des discours pour mettre en confiance l’opposition. À quelques jours du dialogue, chacun mène sa bataille communicationnelle.
Source : www.cameroonweb.com