Tenez-vous bien car il n’est pas question de celui qui viendrait succéder au fils de l’homme mais bien de celui qui viendrait porter les aspirations du peuple togolais et faire face au régime qui régente la vie de ce pays depuis 1969.
En effet, comme pour reprendre les écrits d’un acteur politique qui écrivait, « Alerte sérieuse au lendemain du meeting de la DMK. Le bilan de la politique togolaise se présente de la façon suivante selon les diagnostics et les dires des populations elles-mêmes. D’un côté, des partis affaiblis comme des patients atteints de maladies chroniques infectieuses et contagieuses qui se refusent à toutes thérapies, face à un seul parti fort comme le diable sans être malin, mais capable de vous inoculer tous les microbes du monde dont il se vante d’avoir le protocole de traitement. Aujourd’hui, la population n’a que les larmes aux yeux, les mains levées vers le ciel et attend que vienne un messie tout en se disant qu’il ne s’annoncera pas de sitôt mais n’étant assurée que d’une seule chose : le cynisme de la classe politique, la maladie la plus grave de l’âme en partage dans les élites ».
En tout cas, on est d’avis qu’après Gilchrist Olympio, Jean Pierre Fabre, Tikpi Atchadam la grande question est désormais de savoir qui sera le prochain prophète de la lutte pour la libération du peuple togolais, du moins la partie de ce peuple qui combat le régime des Gnassingbé, le prochain prophète doit faire gaffe pour éviter de ne pas conduire à des solutions difficilement acceptables dans un pays où le nord est depuis un moment un terrain de test pour les Djihadistes.
De l’avis d’apprenti journaliste que nous sommes, en attendant que ce nouveau prophète ne naisse (possible qu’il naisse au sein de la classe politique actuelle de l’opposition ou carrément en dehors), nous voyons d’un bon œil une thérapie de choc avec une dissolution de la DMK, qui semble à l’analyse de certains, une sorte de doliprane pour soigner un mal de ventre, ou une fusion pour aller à un cadre plus large avec des codes bien précises, si tant est qu’on projette vraiment un assaut final. Si ceci en est une option non négociable pour cette opposition togolaise qui semble avoir perdu du terrain pour ce qui est de sa crédibilité aux yeux de nombre de ses fanatiques d’hier, l’autre envisageable pour ce qui est du pouvoir en place pourrait être de sortir des sentiers battus du développement illusoire qui n’accueille pas l’adhésion populaire pour composer sérieusement avec tous les acteurs de la vie sociopolitique togolaise dans le cadre d’une transition pour amorcer la marche royale vers la vraie démocratie et l’Etat de droit.
Avec Télégramme228
Source : Togoweb.net