La minorité pilleuse est aux anges. Elle festoie et fait bonne chère depuis le rapport Doing Business aurait classé le royaume des Gnass parmi les meilleurs réformateurs au monde. Depuis les griots ont embouché la trompette de la propagande pour annoncer que le Togo est maintenant un paradis sur terre. Semble-t-il que dans le sérail, on n’a pas fait dans la demi-mesure. Lorsque que la bonne nouvelle du siècle est tombée, on aurait fait sauter le champougou à gogo. Les propagandistes assurent le service après-vente à merveille. Il se murmure qu’avec ce rapport bizarroïde, les « Gnassingbelandais » mangeront dorénavant 6 fois par jour sur instructions personnelles de « Faure-vi ».
Là où ça coince, c’est que le 1er et seul pays réformateur de Doing business se noie. Le royaume prend l’eau de toutes parts. Plusieurs quartiers de « l’Eau-mé » la belle poubelle sont inondés et les populations sont transformées en batraciens. Qui pour sauver les populations qui ont les pieds dans l’eau?
Manifestement, avec le fameux PND présenté comme la fin de la misère au « Gnassingbeland », il faut attendre le retour de Jésus afin de trouver des solutions au récurrent problème d’inondation à « L’eau-mé ». Des lacs artificiels se forment partout dans la capitale comme à Agbalépédo, à quelques mètres du palais présidentiel. Les Zémidjans qui ont le sens de l’entreprenariat, ont transformé la zone en lavage moto.
Sérieusement ce qui se passe actuellement dans certains quartiers de « L’Eau-mé » est terrible. Mais la situation ne semble préoccuper « Faure-vi » et ses copains qui sont beaucoup qui sont dans la lune avec le classement fumeux de Doing Business. Le quartier Bè-Kpota, derrière l’aéroport « intergnassional » est sinistré et est devenu une cité lacustre.
Bagages dehors ou posés sur les murs ou les toits des maisons, pieds dans l’eau et parfois jusqu’à la taille, regards hagards comme pour interpeller un potentiel sauveur. Les routes ne sont plus carrossables et les activités sont paralysées. Voilà le calvaire que les vivent les populations. La situation est pareille dans plusieurs autres quartiers comme Adidogomé, Agoè, Tokoin-Gbadago, etc. En attendant Doing Business et le PND, les Gnassingbelandais ne savent plus où donner de la tête.
Source : Liberté
27Avril.com