Dans un communiqué, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) interpelle la CENI sur les cas de rejets de candidatures pour non-validation de numéros de cartes d’électeurs. Le parti dénonce la volonté obstinée du pouvoir RPT/UNIR d’empêcher certains togolais, en l’occurrence ceux de l’opposition, d’exercer leurs droits politiques. Lisez plutôt!
Communiqué
L’ANC interpelle la CENI sur les cas de rejets de candidatures pour non-validation de numéros de cartes d’électeurs.
L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) constate avec réprobation que lors du dépôt des dossiers à la CENI, certaines listes de candidatures ont été rejetées au motif que les numéros de cartes d’électeur de certains candidats ne sont pas reconnus par le système d’enregistrement électronique des candidatures. Autrement dit ces numéros sont introuvables dans la base de données du registre national des électeurs.
Pour l’ANC, les dossiers de candidatures de plusieurs circonscriptions électorales, notamment, Agoė-Nyivė, Amou, Kéran, Oti, Oti-sud, Binah, Dankpen, sont concernés, alors que tous les candidats s’étaient régulièrement inscrits lors du recensement électoral et s’étaient vus délivrer leurs cartes d’électeurs, tout aussi régulièrement.
Ce dysfonctionnement a contraint l’ANC à réaménager ses listes en procédant au remplacement des candidats dont les numéros de cartes d’électeurs n’étaient pas reconnus par le système. Ce qui, naturellement, est source de contrariétés et de frustrations.
L’ANC déplore d’avoir à subir à son corps défendant, les conséquences préjudiciables d’un recensement électoral délibérément bâclé par les organisateurs, abondamment décrié mais en vain par les partis politiques et les organisations de la société civile, et pourtant validé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)!
L’ANC rappelle et dénonce une fois encore les nombreuses violations de la Constitution et du Code Electoral commises par la CENI avec la complicité du gouvernement qui a couvert systématiquement les insuffisances et autres dysfonctionnements relevés au cours du recensement électoral et qui justifiaient pleinement la reprise pure et simple des opérations.
Cette situation met clairement en évidence, la volonté obstinée du pouvoir RPT/UNIR d’empêcher certains togolais, en l’occurrence ceux de l’opposition, d’exercer leurs droits politiques, notamment à se porter candidats ou tout simplement à voter aux prochaines élections. L’ANC en appelle solennellement à la CENI et au gouvernement pour qu’ils se ressaisissent et ouvrent une concertation avec les parties prenantes aux prochains scrutins, en vue de trouver des solutions idoines aux difficultés qui entravent le bon déroulement du processus en cours et de régler consensuellement les cas de violations avérées de la Constitution et du Code électoral. Il y va de l’équité et de la transparence des prochaines élections législatives et régionales dans notre pays le Togo.
Fait à Lomé, le 12 mars 2024
Le président
Jean-Pierre Fabre
Source : icilome.com