Dans son discours à la nation le 27 avril dernier, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est subtilement prononcé sur la grève des enseignants. Il lance des des mises en garde à l’endroit des grévistes.
Faure Gnassingbé semble dans la logique de ses ministres Gilbert Bawara et Dodji Kokoroko qui emploient la force face aux revendications du Syndicat des Enseignants du Togo (SET). Le chef de l’Etat ne veut pas de perturbation dans le secteur de l’éducation.
« En matière d’éducation, notre ambition repose sur un socle complet de mesures, qui tient compte des forces et faiblesses de notre système éducatif pour identifier des solutions globales et durables. Elles permettent de répondre aux besoins prioritaires du secteur en mettant notamment l’accent sur le recrutement des enseignants et leur formation, ainsi que la construction en cours des infrastructures. J’ai demandé aux ministres concernés de maintenir les discussions avec les partenaires sociaux pour relever les défis qui subsistent. C’est le lieu de saluer les accords intervenus récemment, qui s’inscrivent dans la dynamique de concertation que nous encourageons », a souligné le chef de l’Etat.
Faure Gnassingbé, visiblement, n’a que faire des revendications portées par le SET. Il met en garde les enseignants grévistes qui, selon lui, défient l’autorité.
« Les attitudes de défiance à l’autorité, de non-respect des textes et de troubles à l’ordre public sont à proscrire. Le gouvernement y veillera avec fermeté. J’invite donc tous les acteurs sociaux à utiliser les voies légales, à privilégier le dialogue et à éviter les violences », a-t-il lancé.
Source : icilome.com