Le secteur de l’éducation est en ébullition. Vu les gesticulations vaines et stériles des ministres en charge de l’éducation et de la fonction publique et, considérant le climat de conflit apparent entre les enseignants en général et des ministres du gouvernement togolais, Faure Gnassingbé doit nommer un médiateur national de l’éducation qui va user de son talent de négociateur pour ramener la sérénité dans ce secteur clé du pays.
En dehors des propos va-t-en-guerre et des sanctions irréalistes qui envéniment la situation, le terrain est mouvementé entre la grève à l’allure quotidienne du Syndicat des Enseignants du Togo, et les perturbations engendrées par cette grève qui paralyse le secteur en pleine période de devoirs surveillés et à l’approche des compositions et examens de fin d’année scolaire.
À l’intérieur du pays, et selon nos informations, des élèves des cours secondaires s’adonnent à dégager les autres élèves des établissements autres que les leurs.
Le bras de fer bat son plein et les craintes s’accentuent. Dans un communiqué viral sur les réseaux sociaux et attribués à la haute hiérarchie des établissements scolaires privés, il est exigé ou recommandé entre autres peut-on dire, l’annulation de la décision d’exclusion de la centaine d’enseignement par le ministre de la fonction publique.
L’on se demande jusqu’où ira ce bras de fer entre le SET très déterminé et galvanisé d’une part, et les ministre de l’éducation qui envoie des missiles, et son collègue de la fonction publique qui exclut les enseignants grévistes!
Toute cette scène se réalise au moment même où le gouvernement multiplie des sommets pour dit-on régler des problèmes qui ne constituent en réalité aucune priorité de l’heure au pays de Faure Gnassingbé en plus, bien muet.
Quand pourra t-il comprendre l’ampleur de cet état de déliquescence avancée du secteur de l’éducation notamment et prendre la mesure de se constituer en père de famille pour siffler la fin de la pagaille que ses supers ministres orchestrent?
Et si Faure Gnassingbé, étant très désintéressé par les problèmes auxquels les populations togolaises sont confrontées, nommait plutôt un négociateur national de l’éducation! Cela devrait permettre aux deux ou trois parties en guerre de verser de l’eau dans leur vin.
La situation devient réellement très inquiétante et frise le sacrifice de toute une génération.
Et comme dirait quelq’un, et pour paraphraser ses dire, « aucun sacrifice n’est aussi Grand quant-il s’agit de la jeunesse…et son éducation »
Puisse le numéro 1 togolais, celui-là qui aujourd’hui à le pouvoir de ramener la sérénité dans le secteur éducatif, avoir une oreille attentive à cet appel au secours !
José Éric GAGLI (Togonyigba)
Source : icilome.com