Togo – Du RPT à UNIR, les tares teigneuses d’une gouvernance : Faure Gnassingbé, la désacralisation de la vie humaine

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Le pouvoir en place, c’est cinq décennies d’un règne sans partage aux mains d’une race qui a relégué les valeurs humaines au dernier plan. Une telle longévité politique, c’est deux générations de formatage d’une opinion publique, de changement d’habitudes, d’hésitations sociales aux humeurs et goûts de ceux qui ont pris en otage les arcanes de la République. Dans un environnement où la contestation est crime, il faut faire selon le gouvernant, soit-il vertueux ou vil. Tout ce qui vient d’en haut est un repère, un modèle, une sainte écriture. Les seules bonnes manières sont celles qui militent pour la pérennisation de la gouvernance en place. Avec le père, les propagandistes diront qu’ ‘’on ne change pas l’équipe qui gagne’’, le fils dira ‘’Allons-y’’. Aussi longtemps qu’ils sont aux commandes, c’est le sens dessus-dessous. Le danger n’est pas la violence que la dictature fait aux principes de la société. Mais le temps faisant son œuvre, le danger se trouve dans le fait que les victimes commencent par croire que ce règne du vice est ce qui devrait être, la plupart n’ayant connu que ça, le vice remplace la vertu et personne n’y voit un scandale. Notre analyse s’attaque aux incurables tares de la gouvernance des Gnassingbé lorsqu’on parle de l’Homme, l’espèce humaine, l’être le plus sacré des œuvres de l’Architecte suprême. La bonne conscience est témoin de cette teigne que monsieur le Président traîne comme un marmiton et sa cuisine: le crime de sang, la dévaluation du caractère sacré de l’être humain de père en fils.

La désacralisation de la vie humaine

Tout comme le colon à son arrivée, tout a commencé par un systématique lavage des cerveaux au Togo. Les pédagogues estiment à juste mot que « la meilleure façon d’apprendre c’est la répétition ». La répétition des crimes a banalisé le crime et celui-ci finit par rentrer dans l’inconscient du Togolais ordinaire. Le vice ne s’affiche plus par accident pour disparaître, c’est pour remplacer les vertus tout comme le colon blanc est venu remplacer de ses habitudes le mode de vie des Africains. Rien de surprenant en fait. Le colon dès qu’il a déposé ses bagages en Afrique s’est moqué de nos langues et on a adopté ses langues, il s’est moqué de notre religion et on a embrassé son Dieu, il s’est moqué de notre médecine, on a caché nos plantes. Bref, tout ce qu’il a appo-

Source : icilome.com