La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), version Pitang Tchalla, ne tarit pas de scandales. A chacun sa façon de rentrer dans l’histoire.
Afin de gérer au mieux les institutions d’une République, nous ne sommes pas dans les secrets des dieux pour prétendre détenir des vérités saintes, mais à s’en tenir, juste aux textes qui régulent la vie de ces institutions, il existe de ces évidences qui sautent aux yeux du profane. S’inspirant du Bénin voisin, notre HAAC est née, il y a au moins deux décennies pour la bonne santé d’une balbutiante démocratie qui avait besoin de béquilles pour tenir loin une route mouvementée par le vent de l’Est.
Les faits
Nous sommes sous le Mandat de feu Kokou Tozoum, le 13 avril 2016 un appel d’offre est lancé, il sera clôturé le 20 mai de la même année. Par décret N° 2016-056/Pr du 02 mai 2016, le chef de l’Etat nommait une partie des membres de la HAAC conformément à ses prorogatifs. Le 09 juin 2016 les neufs membres élus par le parlement ou nommés par le président de la République juraient devant la Cour Suprême de remplir loyalement leur mission à l’aune des textes. Le 08 août 2016, la décision n° 048/HAAC/16/P, signée de l’actuel président annulait un appel d’offre lancé et dépouillé sous la mandature précédente. Ledit appel d’offre concernait l’autorisation d’installation et d’exploitation de sociétés de distribution de bouquets de programmes audiovisuels en mode numérique terrestre à Lomé et à l’intérieur du pays.
A la lumière des différents documents en notre Rédaction, pour fonder l’annulation de l’appel d’offre, la HAAC estimait, entre autres, que l’administration sortante était en intérim après que feu Kokou Tozoum, ancien président, ait cassé la pipe. Il avançait aussi qu’au moment de l’appel d’offre, le nombre minimum de trois offres validées n’était pas atteint pour une adjudication transparente et concurrentielle. Plus loin, un autre grief fait à l’appel d’offre estimait qu’il y avait une nécessité d’inventaire des fréquences disponibles au Togo. Sur la base de ces arguments, la Haute autorité annule l’appel d’offre déjà gagné par ‘‘Startimes Media Togo’’ qui avait même commencé les installations.
Une fois en possession de l’information, et dans le cadre de notre déontologie, nous avions cru devoir saisir le président de la HAAC par courrier en date du 15 février 2017, dont vous lirez copie. Le 17 février, à 7H 27 au matin, nous avions eu l’échange téléphonique suivant avec l’attaché de presse de la HAAC: « je vous appelle par rapport à votre demande de documentation et d’information. En réponse donc à cette demande, l’affaire étant à la justice, la HAAC ne saurait communiquer la dessus pour le moment, elle le fera en temps opportun si nécessaire ». Nous avions alors répondu que : « Le fait que le dossier soit à la justice n’interdit pas à un journaliste d’en parler, peut-être qu’il fera économie des détails liés au secret de l’instruction ». L’attaché de presse de continuer : « Bon, au cas où vous en parlez, vous en parlerez sans avoir finalement la version de la HAAC ». « Oui, je vous disait déjà que le fait de ne pas avoir la version de la HAAC sous prétexte que le dossier est à la justice ne nous interdit pas d’en parler, ….. nous allons appréciez merci grand frère », fin de citation. Nous vous faisons économie des détails de l’échange. Et puisqu’aucune loi ne nous interdit d’en faire cas, dans le respect du secret de l’instruction, tel est l’information à notre disposition.
Il nous est aussi revenu que l’ancien ministre Pitang, connu avant son arrivée à la HAAC comme propriétaire des chaînes TV2 et TLS, ferait partie d’un groupe de troisième soumissionnaire pour ledit appel d’offre. Il serait donc, avec deux autres promoteurs de télé de la place dont nous gardons l’identité, un prétendant malheureux à la course pour le marché qu’il vient d’annuler. Tous trois réunis en un groupe étaient intéressés par l’offre, mais ils arriveront hors délais et leur dossier n’a pas eu la chance d’être enregistré. Dans certains milieux, il revient que monsieur Pitang avance même que c’est le chef de l’Etat qui lui a demandé d’annuler l’appel d’offre. Tout comme on n’a pas eu la documentation sollicitée, nous n’avons non plus eu la chance d’infirmer ou de confirmer toutes ces informations. En attendant qu’il plaise à notre président de briser son silence, la documentation que nous laissons à votre appréciation vous aidera à faire la part des choses.
La réalité impossible à nier est que, en quelques mois, contre une même institution, la HAAC, devant la chambre administrative de la cours suprême, deux recours sont introduites, tous deux pointant du doigt une gestion scabreuse en déphasage avec les textes.
Commentaires
Voilà donc à quoi notre métier est confronté et qui plus est, ici, nous sommes en face d’une instance qui est supposée être premier partenaire des hommes de médias. Quand vous faites une investigation dans les services publics, c’est toujours le même refrain, « le dossier est en instruction, c’est un dossier sensible, un secret d’État, l’affaire est déjà au niveau du Chef de l’Etat…. », juste de quoi vous décourager et vous éloigner de l’information.
Les nombreuses lois votées ici et là, même la dernière disposition votée à Pya en conseil des ministres en 2015 pour obliger les serviteurs du peuple à ouvrir les sources d’informations publiques aux journalistes n’a pas suffi pour raisonner ceux qui gèrent leurs responsabilités publiques comme des couvents où ils agissent en gourous. Si ces informations se confirment, que dit monsieur le président du chevauchement des intérêts dans la cours d’une institution en passe de devenir une arène de règlement de compte?
Devons-nous croire que désormais, à chaque fois que la HAAC change de main le nouveau président doit annuler au gré des besoins les dispositions légales signées par l’administration sortante ? A supposer même qu’il ait eu des insuffisances dans la démarche qui a attribué le marché de bouquets, pourquoi à tout moment ce sont les partenaires de la HAAC qui doivent faire les frais des erreurs, si erreur il y a, d’une institution de la République ?
Vous n’êtes pas sans savoir que la LCF et CITY FM ont toutes deux émis pendant 10 ans avant que l’arrivée de monsieur Pitang ne trouve qu’elles souffrent d’une carence de légalité administrative. Que dit la commission des marchés publics dans ce conflit de compétences aux humeurs de conflits d’intérêts ? La HAAC est-elle habilitée à procéder comme le fait son président ? Que disent les autres membres de la HAAC ? Sont-ils solidaires de ces démarches administratives ? Qu’est-ce qu’on dit de la continuité de l’Etat ? L’ART&P n’a-t-elle pas fait l’étude nécessaire par rapport à la disponibilité des fréquences avant l’octroi du marché querellé à son adjudicateur désormais mis en difficulté financière par la HAAC ? Quel rôle joue le représentant de l’ART&P à la HAAC ? Autant de questions qui inquiètent.
Un espoir noyé
Si la plupart des présidents de cette institution se connaissent en journalisme avant d’y être invités, celui qui aurait le plus côtoyer les médias avant d’être invité à gérer la HAAC est immanquablement le président actuel. PitantT challa, c’est normalement une somme d’expériences au service d’une institution où il devait se sentir dans son biotope. Il n’est pas seulement un ancien ministre de la communication, c’est ‘‘un général sac à dos’’ dans la communication. Dans l’armée, un général sac à dos, c’est celui qui a traversé toutes les vicissitudes et étapes de terrains pour enfin se faire nommer général par mérite.
Monsieur Pitang fait partie des anciens de la presse qui sont sorties des prestigieuses écoles de journalisme en Afrique pour servir au pays. Envoyé comme simple agent à la TVT, il finira par diriger la chaîne mère avant de devenir ‘‘Ministre des journalistes’’. Mieux, quand le sort a voulu qu’il cesse d’être ministre, dans son retrait, il n’a pas croisé les bras. Il était promoteur de deux chaînes de télévision, d’abord TV2, où nous avions, à un moment donné, répondu à de riches débats, ensuite TLS, la toute première, l’unique d’ailleurs, chaîne TV qui mouille les maillots. Le propriétaire de ces deux télévisions, se retrouve à la HAAC quand ses détracteurs s’y attendaient le moins.
Avec un aussi ronflant palmarès, nous étions donc de ceux qui ont estimé que la HAAC devait être un repos mérité de guerrier pour un monsieur qui avait de l’expérience à vendre. Notre conviction sera davantage galvanisée quand le journal ‘‘ La Nouvelle’’, un titre dont le directeur de publication, le confrère Bonero B. Lawson, a même fait la prison sous les mandats antécédents, a repris les parutions à l’arrivée de l’actuel président. Ce n’est non plus la réhabilitation en cours des installations de la HAAC qui nous démentira même si on peut s’inquiéter du fait que cela se fait sur fond du renversement à la fonction publique d’une race d’agents de la HAAC et de l’arrivée d’une autre. Vivement, que le locataire de cette institution nous aide à ne pas changer d’avis.
On aura tout vu
Parmi les outils politiques à revoir par les réformes institutionnelles et constitutionnelles tant désirées figurent, en bon rang, la HAAC. C’est dire que si demain ces reformes venaient à s’acter, la HAAC que nous vivons présentement changera aussi bien dans sa composition que dans ses textes parce que ceux qui n’ont pas la gestion du pouvoir et les autres partenaires estiment, à juste titre, que son état actuel fait la part belle au pouvoir en place. C’est dire que ceux qui ont la chance de diriger la HAAC sous sa forme actuelle ont une marge de manœuvre que n’auront pas forcément ceux de demain. C’est dans ces conditions que l’institution a vu passer plusieurs présidents allant des anciens ministres Agbodjan, à Kokou Tozoum pour chuter sur l’inoxydable Pitang Tchalla sans oublier le doyen Evégnon Philippe.
Les failles dans les textes et la coloration majoritaire de la tendance politique en place devaient normalement mettre tous les présidents à l’aise, cependant, certains s’embourbent. Quand bien même nous sommes de ceux qui estiment qu’elle est mal lotie, la HAAC est une institution dont les besoins sont budgétisés en capital humain et surtout financier. Elle fonctionne sur la base d’un minimum de textes. Elle ne se laisse pas gérer par n’importe quel épicier, mais des gens aguerris du complexe monde de la communication, le quatrième pouvoir, la mère des pouvoirs, pour autant dire. Ce n’est donc pas pour juste arracher un sourire aux professionnels des médias que, des quatre présidents qui se sont succédé, trois ont d’abord été ministres de la communication, l’actuel président en bonne place.
La bonne santé d’une démocratie, c’est d’abord et avant tout le respect des textes que l’on s’est donné
La HAAC, institution parmi tant d’autres au Togo, devait être considérée comme ‘‘la mère des institutions’’ si tant est que la presse passe pour ‘‘le plus influent des pouvoirs’’. Quand les mauvaises mœurs élisent domicile dans des institutions d’une démocratie, c’est le poisson qui pourrit par la tête, il y a danger dans la cité. A quelques brebis galeuses près, les médias n’ont pas encore fini de lever unanimement le bouclier contre la manière cavalière dont l’actuel président de la HAAC a retiré les fréquences au groupe Sud Media forçant la télévision LCF et la radio CITY FM à un arrêt d’émission.
Cet épisode a un mérite
Il faut le souligner, la fermeture de ces deux médias restera un des rares évènements sur lequel toute la presse et ses regroupements de toutes les tendances ont parlé d’une même voix. Même si certains ont préféré le silence, même ceux qui feignent d’accompagner le président reconnaissent en coulisse que, aussi longtemps que ce groupe croupira sous l’arbitraire de la fermeture en cours, le président de la HAAC a agi contre les textes et les bonnes manières. Les confrères, premiers responsables de la CONAP, qu’on dit proche des décideurs, étaient même devant pour dire non à la fermeture même si les jeux de couloir resteront vains. Chapeau à vous.
L’une des grandes difficultés que l’ancien ministre Dame Germaine Kouméalo de la communication aurait eue dans sa gestion, aura été son imprudence à se mettre ouvertement à dos une partie de la presse en pensant que son partenariat ne pouvait bien se porter qu’avec certaines tendances. Mais aujourd’hui, pour un mandat de 5 ans, en moins de 8 mois de gestion, le président de la HAAC, a pu faire l’unanimité contre tous les hommes de médias, toutes organisations confondues. Même s’il existe des adeptes du double langage, il suffit tout simplement de revisiter les différentes condamnations des organisations pour s’en faire une religion.
Dans les institutions, les gens ne parlent pas forcement le même patois. Ici et là, la quiétude apparente cachent souvent des voix dissonantes, la HAAC ne pourra donc faire exception des mésententes internes. Mais pour une fois, dans cette institution où, de par le passé, les membres ont l’habitude de se suivre, les voix discordantes se sont fait entendre, s’il n’a eu qu’un seul qui sait afficher, ce n’est pas pour autant certain que les autres sont solidaires des dernières évolutions à la HAAC, chapeau aussi à vous, vous faites notre fierté. Un des neuf membres a saisi la cours suprême pour faire cas des dérives du président.
A l’heure où notre pays, embourbé dans un endettement sans précédent, guette toutes les occasions pour afficher les bonnes manières afin de bénéficier de certains financements, où les commissions interministérielles s’attellent à trouver les meilleurs canaux diplomatiques aux fins de nous attirer les fonds dus aux bons élèves de la démocratie, un président de la HAAC a décidé de tirer son institution vers le bas à travers ce que certains désigneront par arbitraire, conflit d’intérêt ou encore manière musclée. Il y a de quoi déclasser la liberté d’expression des acquis de la bonne gouvernance au Togo. La quasi-totalité des diplomates accrédités au Togo grincent les dents contre les dernières actualités dans les médias, ceci n’est que secret de Polichinelle.
Oui, la liberté d’expression a vraiment pris un coup et la tendance est à la hausse !
Il faut avoir la chance, si c’en est une, de se retrouver en face de monsieur le président de la HAAC après un écrit ‘‘mal inspiré’’ pour se faire une idée exacte des jours avenir pour le quatrième pouvoir et la liberté d’expression au Togo. Directeur de publication, si par mégarde vous marchez sur des œufs, et qu’on doit vous convoquer, d’abord, pour une institution qui travaille avec une administration payée à toute fin utile, c’est par un coup de fil qu’on vous convoque, vous n’avez pas le droit de savoir le sujet de la convocation. Arrivé, sous le regard d’une partie ou de tous les membres de la HAAC, c’est selon, vous êtes presque sermonné.
Quelques morceaux choisis : pour avoir commis le crime d’informer X ou Y de votre convocation avant d’y répondre, à la manière dont un supérieur ‘‘bleuit’’ une nouvelle recrue dans une caserne, on vous donne la parole en premier comme si c’est vous qui aviez demandez une audience. « Oui je vous écoute monsieur ». Pour avoir utilisé la photo d’un serviteur public à ‘‘la une’’ de votre journal, on vous montre d’entrée votre publication comme un enfant distrait qui présentait du pain alors qu’on l’a envoyé acheter du fromage : « c’est quoi ça ? ». En tout cas, d’entrée du jeu, toutes les manières sont bonnes pour vous couper le souffle et vous empêcher de revenir sur les lieux de votre ‘’crime’’, si crime il existe.
Pour ces lignes que nous prenons le risque de vous faire lire présentement, Dieu seul sait le sort qui nous sera réservé. Voilà un mandat qui s’annonce bien. Certainement, l’ancien ministre va d’ici peu se débarrasser de l’indésirable racaille de la presse pour avoir la quiétude dans la corporation. Pour lui, cela ne coûte qu’un demi-communiqué cousu sur quelques arguments distillés en amont dans l’opinion. En tout cas, peut-être par déformation professionnelle, certains qui n’ont été que des responsables pour le plus claire de la carrière, pensent que tout le monde doit se comporter en vers eux comme des employés.
« Tel qu’on fait son lit on s’y couche »
Entre nous, il existe bien un adage qui véhicule que « le chien ne véhicule que l’image de son chef ». Cet adage a plusieurs interprétations. Mais nous voudrions dire que, plus un chien est considéré et respecté dans la cour de son chef, plus il est respecté dans le quartier. On pouvait aussi dire que « l’on ne craint pas un chien pour ses crocs, mais pour son maître ». Oui, quand dans certains environnements les journalistes sont respectés, même sur les champs de guerre où ils arrivent à être au rendez-vous avec l’information, c’est parce que les belligérants, bien que armés et en position de force face à la petite plume, savent que le journaliste est couvert par des textes de lois avec toute une police judiciaire et politique qui veille au respect desdits textes. Ceux qui veillent au respect des textes qui couvrent les journalistes sont les parrains ou des partenaires pour les journalistes. Selon les milieux ces parrains sont le ministère de la justice, celui de l’administration territoriale, le Procureur de la République, la HAAC, le ministère de la communication ou autre chose. La fierté des hommes de médias est tirée de ces textes et de leur respect. Et ce respect se fonde aussi sur comment la corporation est organisée. Mais présentement au Togo, comme si on était en Etat d’urgence, à la lecture des évolutions, on peut avancer que, jamais la HAAC n’a connu un président qui regarde les journalistes d’en haut avec tant de mépris. Avec un président de la HAAC qui peut dire ce qu’il veut à un journaliste, quel ‘‘feedback’’ attendez-vous des autres corps de métier partenaires. L’armée dans toute sa composante est évidemment le premier corps de métier partenaire des journalistes. Si le corps habillé accepte le sacrifice suprême pour défendre sa République, le journaliste accepte le même sacrifice pour être le témoin de l’histoire, pour que l’histoire de la chasse ne soit pas seulement écrite par les lions. Mais, loin de nous l’envie de dédouaner les dernières et récurrentes exactions policières sur les hommes de médias au Togo, il faut dire que lorsque vous-vous vendez moins cher, on vous achète moins cher. Pourquoi les confrères se plaignent-ils des derniers comportements déplacés sur le confrère Robert Avotor ?
C’est la HAAC qui plante le décor
Avec son actuel président, après chaque convocation, loin d’en tirer une quelconque leçon de morale, le journaliste se sent humilier par celui qui est sensé le protéger et au mieux, l’aider à améliorer. Avec un président de la HAAC qui peut foutre du pieds tous les textes en pensant que le titre de président lui fait détenteur du droit de vie ou de mort sur tel ou tel organe de presse, qu’elle respect attendez-vous des forces habillées ? Ces derniers moments, évidement les violences policières et des comportements dégradants sur les hommes de médias sont légion. Précédemment, on a vu des journalistes se faire tabasser, recevoir des gaz lacrymogènes, se faire poursuivre comme de vulgaires délinquants, on a aussi vu des forces publiques profiter du fait qu’un journaliste n’a pas pu démontré qu’il est journaliste pour lui régler des comptes. Mais jamais un journaliste en gilet d’identification qui de surcroit présente sa carte professionnelle n’a été menotté, torturé et humilié au point de se voir obliger de faire les besoins dans sa tenue. Ne croyez pas qu’il n’existe aucune corrélation entre le climat invivable dans la corporation avec le président et les dérives policières à répétition ? La coïncidence est trop exacte pour être née du hasard. Le bon dirigeant n’est pas seulement celui qui donne les ordres, mais c’est aussi celui qui donne l’exemple.
Source : Abi-Alfa, Le Rendez Vous N° 298 du 24 février 2016
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