Dans un courrier envoyé au ministre de la sécurité et de la protection civile ce jour, un groupe d’opérateurs économiques togolais réunis au sein du « Collectif des victimes de la coalition des 14 partis de l’opposition » se plaint de la récurrence des marches de l’opposition pendant les jours ouvrables. Le groupe brandit une série de raisons pour demander au ministre concerné de remettre sur le tapis l’interdiction des manifestations pendant les jours ouvrables.
Ledit Collectif, soutient que depuis plus de deux mois les affaires ne sont plus au beau fixe. A commencer par le 05 octobre dernier où, dit il, leurs fonds de commerce ont volé en éclats sous la « colère » des manifestants.
« Le 05 octobre dernier, au cours d’une marche baptisée marche de la colère dans les rues de la capitale, des militants de l’opposition ont saccagé nos étalages, détruit nos business et volé nos sommes d’argent », écrit le collectif dans la note.
Ainsi, font remarquer les operateurs économiques, les affaires sont paralysées, les chiffres d’affaires chutent et les clients sont devenus rares.
Par conséquent, ledit collectif demande au ministre de la sécurité de prendre des mesures pour interdire à nouveau les manifestations.
« La population est désemparée et ne voudrait pas croire à une négligence de la part de l’autorité gouvernementale dans son rôle de la protéger. Elle demande que les marches en semaine soient à nouveau interdites, et ne soient autorisées au pire des cas, que des meetings », a mentionné le Porte-parole du Collectif, Charles Adjanla.
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