Dans sa parution N° 885 du 02 novembre, le journal « La Dépêche » rapporte que deux officiers supérieurs des Forces armées togolaises (FAT), dont il préserve l’anonymat, seraient interdits par l’ONU d’une mission de paix au Darfour . Cette décision s’explique par le fait que leurs noms auraient été cités dans les rapports des organisations des droits de l’Homme.
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L’armée togolaise s’est illustrée par son dévouement lors des précédentes missions de paix de l’ONU et, cela lui vaut toujours l’honneur de cette organisation. C’est donc tout à fait normal d’avoir recours à ses compétences quand le besoin se fait sentir. Cependant, la réputation tristement célèbre que s’est forgée notre armée dans le cas des violences et autres exactions contre les populations risque de lui être préjudiciable. D’ailleurs, deux officiers sont rattrapés par les actes obscurs dont ils seraient l’auteur. Ces derniers ne pourront donc pas prendre part aux prochaines missions des Nations Unies.
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Notons que plusieurs activistes togolais, les organisations de défense des droits de l’Homme ainsi que les compatriotes de la diaspora œuvrent pour que les auteurs et commanditaires des actes de torture, des répressions aveugles et des exactions contre les populations soient identifiés et jugés selon les lois en vigueur. A cet effet, plusieurs plaintes des victimes ont été convoyées notamment à la CPI (Cour Pénale internationale) et au département des missions de paix des Nations Unies dans le monde. Tout porte à croire que cette démarche aboutit à des résultats concrets.
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