« No fly zone de la presse sur Kodjoviakopé, Nyékonakpoe et autres »
Depuis la publication de la une de ce journal hier, les responsables d’un parti politique et leurs militants sont déchaînés. Ils rivalisent d’injures, d’insultes et de tous les noms d’oiseaux à l’endroit du journal et ses responsables. Je voudrais juste préciser que cet article consacré à l’état de délabrement de l’école EPP Kodjoviakopé II n’accuse personne.
C’est une alerte donnée par la presse à la suite de la saisine par cette dernière des responsables du Comité de Développement du Quartier (CDQ) et des parents. Des parents paniqués et inquiets de la vie de leurs enfants qui fréquentent cette école dont plusieurs pans de la dalle s’effritent et tombent tous les jours.
Qu’à la sortie de cet article qui n’accuse personne des responsables d’un parti et leurs militants se déchaînent et s’en prennent au journal parce que c’est leur champion qui est maire dans la zone est quelque chose d’ahurissant et d’inquiétant. On parle de la vie de 800 enfants qui fréquentent un établissement dont les bâtiments s’effritent, eux parlent de leur maire ou de leur maire.
Si le presse ne peut plus être la sentinelle des maux de la cité, alors là, on est en droit de se poser des questions sur les valeurs qu’incarnent ceux se disent acteurs de changement. Le fanatisme inouï de leurs militants reste aussi une préoccupation.
Nous sommes déjà habitués aux insultes maintenant si vous ne voulez pas que la presse de temps à autre soulève certains problèmes de votre ressort territorial parce que votre champion de maire est un dieu sur terre, prenez juste un arrêté d interdiction des activités des journalistes dans votre commune. Une pensée pour ces 800 enfants, leurs parents et les responsables du CDQ qui vivent actuellement dans une inquiétude totale.
Vivement que la question de ce bâtiment soit vite résolue.
Bon début du weekend à tous.
Ferdinand Ayité
Source : 27Avril.com