Au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 08 janvier, les leaders des 14 partis politiques de l’opposition ont dénoncé la mesure d’interdiction des marches par le gouvernement togolais dans certaines villes du pays. Les leaders réfutent les raisons évoquées par les autorités togolaises notamment le lynchage de certains militaires. Des propos auxquels le ministre de la Fonction publique a réagi ce mardi.
Dans leurs différentes déclarations, les responsables des partis politiques composant la coalition ont mis en doute une certaine attaque des militaires telle que signalée par le gouvernement togolais.
«Nous, nous n’avons vu aucun militaire lynché, décapité et tué comme le dit à chaque fois le gouvernement. Nous n’avons jamais vu aucune preuve attestant de la réalité de ces informations », a déclaré Antoine Folly du parti UDS Togo.
Une accusation renforcée par les propos du député Jean KISSI : «Le gouvernement dit avoir ouvert une enquête alors qu’ils ont fait disparaitre le corps du délit. C’est la même chose qu’ils ont faite dans le cas des incendies des marchés de Lomé et de Kara où on a démoli les deux bâtiments alors même que le procès n’a toujours pas encore eu lieu», a-t-il soutenu de son côté.
Pour Gilbert Bawara, ces déclarations dénotent particulièrement d’une attitude « abjecte et indigne » de la part des responsables politiques de leur niveau. Deux militaires ont bel et bien trouvé la mort dans la nuit du 16 au 17 octobre dernier dans la ville de Sokodé, confirme le ministre.
Gilbert Bawara a par ailleurs réitéré la volonté du gouvernement à concrétiser le dialogue contrairement à ce que pense l’opposition togolaise.
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