Si les autorités ont pensé un seul instant que leur décision de fermeture du groupe Sud Media, composé de la Chaine du Futur (LCF) et la radio City FM, ils se seraient amèrement trompées. La population togolaises ou du moins les téléspectateurs et auditeurs ainsi que les organisations de la société civile sont sortis dans la rue pour dénoncer ce qu’on peut appeler une « décision arbitraire » de la HAAC à l’encontre de ces médias et profiter pour s’attaquer personnellement au président de cette institution de régulation, Pitang Tchalla. Les manifestants criaient de vive voix « Pitang Tchalla, démission! », « Pitang Tchalla dans la sauce! » ou encore « Pitang Tchalla, dehors! ».
Les partis politiques sont rentrés dans la danse
Le président du parti politique le Nid, Gabriel Sassouvi Doseh-Anyron déclare « Nous soutenons la presse et nos amis des médias, parce que nous sommes conscients que la presse est l’élément fondamental d’une démocratie, et que l’absence des médias dans une démocratie est automatiquement synonyme de dictature ». Autrement dit, le musellement de la Presse ne concorde pas avec les principes de libertés que vantent tant le Togo.
« Nous condamnons cette décision, et nous demandons à ce qu’on ouvre rapidement City FM et LCF et leur accorder un temps suffisant pour régler les problèmes administratifs » a-t-il ajouté.
Même son de cloche au niveau du président du bureau de la jeunesse de de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) Jean Eklou que la fermeture de ces chaînes ne respecte pas les procédures légales
« Les chaînes privées sont fermées. Je pense que tout citoyen doit se lever pour défendre ce droit et ma présence ici ce matin est d’apporter mon soutien à ces journalistes qui ne font qu’exprimer leur ras-le-bol face à cette brimade »
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