Le Ghana, voisin de l’ouest du Togo, s’inquiète de la tournure que prennent les évènements depuis les fameuses manifestations synchronisées du 19 août. En cas d’aggravation de la crise – ce que personne ne souhaite d’ailleurs -, ce pays serait le premier à en pâtir. Déjà, des réfugiés togolais sont signalés de l’autre côté de la frontière. A cet effet, le leader ghanéen Nana Akufo-Addo met des siens pour une issue pacifique.
Selon les indiscrétions, des émissaires envoyés par le président Ghanéen rencontrent cet après-midi des leaders de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise à l’Hôtel 2 Février à Lomé. Cette information a été confirmée par Fulbert Attisso, président du parti Togo Autrement, parti membre de la coalition, « Une délégation de haut niveau venue du Ghana rencontre actuellement une partie de la coalition à l’hôtel 2 février », a-t-il confié au cours de la conférence de presse organisée ce mardi par la coalition de l’opposition.
Lors de la rencontre, les discussions entre l’opposition togolaise et les émissaires de Nana Akufo-Addo auraient porté sur les conditions posées par la coalition de l’opposition avant toute initiative de dialogue annoncé par le gouvernement. A l’appel des représentations diplomatiques, le pouvoir en place se dit disposé au dialogue en accusant l’opposition de saper les efforts en vue d’une sortie de crise.
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