Togo : Des bourreaux du peuple Togolais, Responsables des violences politiques et des tueries de 1958 à 2005.

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C’est une bonne chose qu’enfin le régime RPT/UNIR au pouvoir depuis un demi-siècle comme si le pays est un royaume, a reconnu maintenant qu’il y a eu des violences, tortures, assassinats, tueries, empoissonnements et détentions arbitraires. Mais ce qui est un peu triste et regrettable sont la période de 1958 à 2005 choisit pour déterminer une supposée réparation et réconciliation sans justice et pardon de la part des gens qui ont posés des actes qui est un crime contre l’humanité envers leurs semblables pour maintenir une famille et son clan au pouvoir vaille que vaille.
Infog : La Nouvelle
 
Nous ne discréditons pas les travaux de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) ni le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) et ni le processus de réparation qui démarre. Mais il est de bon ton, de dire et de faire savoir à ces deux Institutions mises en place par Faure Gnassingbé, chef de l’Etat, pour la réconciliation ne sont pas en bonne face et la réalité pour une vraie réconciliation des filles et fils de cette Nation.
 
La période de 1958 à 2005 est choisit c’est très bien. Et la période de 2005 à 2017 ? Si on comprend bien pour cette dernière période, où il y a eu encore des violences politiques, bavures, tortures, assassinats, tueries et autres toujours par les mêmes personnes ne sont par prit en compte par la CVJR et le HCRRUN pour une réparation ni justice. Pourquoi?
 
Dans ce pays deux ministres de Faure Gnassingbé ont détourné plus de 26 milliard de francs CFA destiné à la construction de la route Lomé-Vogan-Anfoin sans inquiétude et quand des journalistes ont dénoncé ça, ont les avaient convoqué à la justice comme si ce sont les journalistes qui ont volé cette importante somme d’argent.
 
Deux milliard de francs CFA a été octroyé sans appel d’offre à Sonia Lawson, la petite-sœur de Cina Epiphanie Kokovi Lawson, ministre des Postes et de l’Économie numérique, pour transformer le palais des hauts de marques (ancienne primature au moment de la transition) en musée. Et depuis plus de 4 ans cette dernière n’a pas réalisée ce projet.
Sam Bikassam, seul a détourné des milliards de francs CFA sans inquiétude.
 
Lors de son voyage officiel de fin 2016 au Togo, Manuel Valls, alors qu’il était encore chef du gouvernement français, aurait reçu un « cadeau » de 5 milliards de Francs CFA pour sa campagne en France en vue de l’élection présidentielle de 2017 dans laquelle il envisageait de s’engager ».
 
Et bizarrement le gouvernement à débloqué seulement que deux milliard de francs CFA pour indemniser plus de 4500 victimes de violences politiques que les artisans et les miliciens de ce même régime ont causé sur leurs compatriotes.
 
Comme la CVJR et le HCRRUN font des simulations et semblant de ne pas connaître les noms de ceux qui ont causé des violences et tueries pendant la période de 1958 à 2005, qui a été déterminé pour des réparations financières et réconciliation sans justice et pardon. Tout porte à croire que le HCRRUN tente et cherche à tout prix à protéger les tueurs et les donneurs des ordres pour rendre service à ce régime dictatorial cinquantenaire. Cette façon et manière de faire risque de discréditer aux yeux du peuple togolais et le monde entier de la mission de dame Awa Nana Daboya et son équipe.
 
Au journal La Nouvelle, c’est notre devoir d’informer et d’éclairer la population. Pour ces raisons, nous sommes dans l’obligation de donner les noms de ces criminels qui sont là et protégés par le régime RPT/UNIR. Il n’y a pas de victime sans agresseur ! Si les deux Institutions ont pu constater et reconnaître qu’il existe des victimes, alors automatiquement il existe bel et bien des bourreaux des victimes qui ont agis. Certains sont encore vivants et prêts à poser les mêmes actes, comme ils ont la protection et l’onction du régime pour qui ils agissent sans crainte et sans impunité. De même aussi que les miliciens du régime qui sont toujours là.
 
Le peuple togolais a le droit de connaître ses bourreaux, donc voici quelques noms :
 
Colonel Didier Baoubadi Bakali,
Lieutenant-colonel Gnassingbé Toyi (ex Donou),
Capitaine Pigba,
Capitaine Béréna,
Lieutenant Sogoyou,
Sous-lieutenant AgbaYoma,
Sous-lieutenant Folly,
Sous-lieutenant Délaman,
Sergent-chef Eglou Kézié,
Adjudant Amélété,
soldat Badabo,
Capitaine Faya,
Sergent-chef Batchassi,
Sergent Yaotsé,
Caporal Asia,
Soldat Lakougnon,
Soldat Barnabo,
Soldat Kassim,
Soldat Bassirou,
Soldat Azoumana du RPC de Kara,
Koutakou Bataba,
Emmanuel Gnassingbé,
Général Bonfoh,
Colonel Wallah,
Colonel Lawani,
Colonel Arrégba,
Capitaine Lao Kpessi,
Capitaine Atoèmène
Capitaine Lotsi,
Commandant Janvier Tchango,
Adjudant Gilbert Pahonnake,
Colonel Kuma Biténéwé,
feu Colonel Narcisse Djoua,
feu Colonel Ernest Essonam Gnassingbé,
Agbéyomé Messan Kodjo,
Abass Bonfoh,
feu Général Assani Tidjani,
Général Zakari Nandja, F
Oli-Bazi-Katari,
Major Kouloum,
Colonel Awaté Hodabalo,
Général Atcha Mohamed Titikpina,
Général Félix Abalo Kadangha
Capitaine Ayéwalagni Akakpo,
Toyi Gnassingbé,
Badenga Gnassingbé,
Titchidè Gnassingbé.

 
Comme l’a si bien demandé et souhaité par le HCRRUN des séances de purification du Togo par les confessions religieuses et autres, il est à rappeler à cette Institution sans la Justice et le Pardon des criminels, cette purification du pays ne donnera rien. Car les bourreaux sont des gens sans état d’âme, ni conscience. Une fois qu’ils seront connus par le peuple et présenteront sincèrement des vraies excuses et demanderont pardon au peuple, la purification du Togo aura son sens et la réconciliation peut être une réalité. Beaucoup de sang a coulé et continu de couler sur la terre de nos aïeux.
 
Nous n’avons donc pas le droit de pardonner, ni de croire et faire confiance à quelqu’un qui refuse de pardonner et de libérer de la prison son propre demi-frère consanguin dans une affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, montée de toute pièce par les tortionnaires, bourreaux et « sécurocrates » de la République. En conséquence, nous ne devons pas accepter les appels impudents à la réconciliation nationale; si en plus, les impénitents persistent dans les délits, les stupres et les égarements criminels.
 
Nous ne devons pas accepter les appels forcés à la réconciliation, au moment où le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, se permet de décorer un criminel et de sinistre réputation comme le Major Kouloum, cité dans plusieurs rapports des actes qui ont ensanglanté la ville d’Atakpamé en 2005.
 
La réconciliation ne se décrète pas. Sans la Justice et le Pardon, pas de Réconciliation. La Réconciliation passera aussi par l’Alternance au pouvoir et la démocratie.
 
Source : La Nouvelle
 

TogoActualité.com