Suite à la crise politique qui sévit actuellement au Togo et qui a poussé Faure Gnassingbé a demandé l’annulation du sommet Afrique-Israël, le MOSSAD, service de renseignement israélien, a décidé de plier bagage.
En effet, d’après plusieurs informations parvenues à notre rédaction, ces agents secrets qui étaient au Togo pour assurer la sécurité du pays avant et au cours du sommet se dissimulaient au sein de la population pour collecter les informations, prendre des images et collaborer avec l’Agence National de renseignement (ANR), une agence de sinistre réputation.
Selon plusieurs sources, dont la lettre du Continent, ces espions [israéliens] qui ont débarqué à Lomé depuis des mois ont procédé à des fouilles clandestines [à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema et au Port Autonome de Lomé] de biens appartenant à des personnes qu’ils jugeaient suspectes, en violation du droit togolais.
Ils ont passé également au peigne fin les dossiers les plus sensibles liés à la sécurité nationale et aux opposants injustement « jugés » proches de réseaux extrémistes.
Évènement annulé, ils vont donc quitter le Togo dans les jours à venir. Mais […], leurs ancêtres eux y resteront.
Il faut noter que les hommes clés de la galaxie sécuritaire de Faure Gnassingbé ne sont pas Togolais. Mais plutôt des Israéliens depuis son avènement pouvoir. Ces hommes qui le suivent comme son ombre, eux resterons à Lomé, renseigne un habitué du Palais.
Un coup dur porté à l’axe Lomé-Tel-Aviv
Il faut aussi dire que l’initiative de ce rendez-vous diplomatique, initialement prévu pour se tenir en octobre à Lomé, n’a pas fait l’unanimité sur le continent. Les pays arabes s’y étaient opposés.
Cette décision d’annulation du sommet vient en effet brouiller les discours optimistes et satisfaits de Benyamin Nétanyahou depuis l’été 2016. Le premier ministre met à son propre crédit un rapprochement inédit avec de nombreux pays du continent africain, battant en brèche l’idée de leur alignement systématique derrière la cause palestinienne.
Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest, vient donc de porter un coup sur la diplomatie israélienne. Mais d’un autre côté, le Togo cherche à apaiser son climat sociopolitique dominé depuis plusieurs semaines par la mobilisation sans précédant de la population pour forcer le pouvoir cinquantenaire des Gnassingbé à revenir à la Constitution de 92 [qui limitent le mandat présidentiel à 2 et une élection présidentielle nominale à deux tours], le vote de la diaspora togolais et le départ de Faure Gnassingbé. Car, sans calme, l’Israël ne pourrait risquer d’organiser ce sommet au Togo.
Source : Agence de Presse Régionale ( APG) + 27avril.com
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