Le gouvernement togolais représenté par le Premier ministre, Komi Sélom Klassou, a rencontré ce 11 janvier les représentants de tous les acteurs du secteur de l’éducation au à Lomé. Les deux parties se sont engagées à mener des discussions pour trouver une solution définitive à la crise éducative qui n’a que trop duré.
Face aux enseignants, le PM à tenu à montrer la disponibilité des autorités togolaises à trouver une solution pacifique à leurs revendications.
« L’exercice de ce matin est pour dire que le gouvernement est disponible à écouter et à échanger avec les différents acteurs en vue de trouver des solutions adéquates », a introduit Selom Klassou.
Ajoutant que « Ces grèves à répétition entraînent la perception défavorable du pays chez les investisseurs, pénalisent en retour la croissance économique, amenuisent la mobilisation des ressources et plombent la redistribution des richesses », le chef du gouvernement estime que la situation des enseignants togolais n’est pas si criarde au point d’engager des mouvements d’humeur.
« Au regard des revendications de l’année écoulée et les solutions pragmatiques apportées par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et le gouvernement, doit-on parler d’un mal-être des enseignants au Togo ? Les faits et les réalisations disent le contraire », a laissé entendre Selom Klassou.
Pour soutenir ses affirmations, le ministre prend pour exemple les salaires des enseignants de toutes les catégories (A1, A2, B, C et D) qui selon lui, évoluent depuis 2005 sur une « droite linéaire ascendante », que ce soit pour les débutants ou pour ceux qui sont en fin de carrière.
Quant aux mesures incitatives à la fonction enseignante (primes), « elles ont pris un envol à partir de 2011 . Les primes de rentrées et de bibliothèque, parties d’un montant de 120.000 francs CFA par an pour chaque enseignant, ont connu une augmentation « régulière » de 10.000 francs CFA chaque année pour se stabiliser à 150.000 francs CFA pour chaque enseignant en 2015, au moment où sous d’autres cieux, les primes sont en train d’être supprimées et les salaires revus à la baisse », soutient Selom Klassou.
Les « efforts » du gouvernement soulevés par le chef du gouvernement ne sont pas tous reconnus du côté des enseignants. « Les avantages présentés par le Premier ministre ne sont pas seulement liés au secteur de l’éducation. Tous les secteurs de la fonction publique avaient bénéficié de ces avantages-là », a lancé Yaovi Atsou Atcha, porte-parole de la Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET).
« Le problème des enseignants se résume à deux points importants : la question du document du statut particulier qu’on doit mettre à disposition des enseignants et surtout la question des primes », soulève le syndicaliste.
La mise en place d’un nouveau cadre de discussion à partir de la semaine prochaine à été décidé par les participants à la rencontre. Des discussions franches et définitives devront être menées sur les principales revendications.
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