Togo, Démolition du lieu dit « Dubaï » : Désarroi des commerçants à la garde routière du grand marché de Lomé

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Des gardiens et vigiles des magasins et boutiques situés au niveau de la garde routière du lieu dénommé »Dubaï » au grand marché d’Adawlato à Lomé ont reçu cette nuit la visite inattendue des bulldozers dont la mission est de démolir ce lieu où les marchandises en provenance des pays du golfe sont déversées en quantité.

Togo, Démolition du lieu dit « Dubaï » : Désarroi des commerçants à la garde routière du grand marché de Lomé

Les espaces de ce lieu ont servi à abriter la garde routière du grand marché d’Adawlato à Lomé. Après le transfert de la gare routière au marché d’Akodessewa à Lomé, l’établissement public de l’administration des marchés du Togo sous la bénédiction de certains décideurs de la République togolaise ont transformé ce lieu à un marché où les magasins et boutiques sont construits en bois, même les étages construits sur certains établissements en face de cet endroit du grand marché de Lomé outre la gare routière sont en bois. Ce qui laisse craindre risque énorme aussi bien pour les commerçantes et commerçants de même pour tous ceux qui viennent effectuer des achats ou tout autre humain qui y mène ces activités.

Aussi faut-il le rappeler, c’est un lieu qui est occupé majoritairement par des étrangers qui font la loi au détriment des autochtones et imposent leurs suprématies.

Il y a quelques années, le pouvoir de Lomé après les incendies des marchés de Lomé et de Kara en début d’année 2013 a dit prendre des mesures pour anticiper sur d’éventuelle catastrophe sur des lieux mal construits au niveau de ce marché.

Ainsi par la voie d’huissier de justice en 2014 selon des sources, un exploit de sommation de déguerpir ce lieu concernant une cinquantaine de boutiques et magasins a été signifié aux occupant. Mais malheureusement, force est de constater que la corruption de certains magistrats et décideurs aurait fait traîné cette opération de démolition de lieu hautement risquant pour tous.

Le pouvoir d’argent des étrangers commerçants qui gagnent met en difficulté certains responsables qui ne souhaitaient plus voir ces locaux en bois à ce niveau.

Certains commerçants sur les lieux n’ont pas caché leur désarroi en accusant certains collaborateurs du Chef de l’État, Faure Gnassingbé d’être derrière cette décision afin que ce lieu soit vendu à d’autres étrangers qui envisagent construire des immeubles commerciaux sur cette place alors qu’ils étaient prêts depuis pour une solution négociée.

Justin Anani

27Avril.com