Le samedi 10 août a été célébrée au Togo, la journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’établissement des statistiques d’état civil, une journée instituée par l’Union Africaine (UA). Cette célébration a été l’occasion d’attirer l’attention des parents sur l’importance de la déclaration des enfants à l’état civil à leur naissance.
En prélude à la journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’établissement des statistiques d’état civil, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi a appelé à la responsabilité des parents, celle de déclarer chaque naissance. D’après ce dernier, « toute personne à sa naissance doit être enregistré dans un état civil pour bénéficier d’un nom, une filiation, un lieu de naissance, c’est-à-dire pour avoir une existence juridique ».
Pour ce faire, l’Etat togolais a, à travers la loi relative à l’organisation de l’état civil, prolongé le délai de 30 à 45 jours pour la déclaration d’une naissance. Ainsi, les maires, les chefs traditionnels, les leaders religieux et d’opinion, les présidents des Comités cantonaux et villageois de développement, les présidents des associations de parents d’élèves, les représentants des organisations de la société civile ont un rôle important à jouer selon le ministre.
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