L’ONG Amnesty International veut faire la lumière sur les conditions dans lesquels deux togolais ont perdu la vie lors des récentes manifestations le samedi dernier à Lomé. Le chercheur de l’organisation internationale, Francois Patuel s’est exprimé sur la radio RFI ce lundi 10 décembre.
Pour François Patuel , les décès récurrents lors des manifestations est un sujet qui devient de plus en plus inquiétant. L’expert souhaite , par conséquent que les responsables de ces meurtres soient présentés devant la justice dans le cadre d’un procès.
Pour cela, Amnesty International compte situer les responsabilités en commanditant une enquête indépendante et impartiale. « Nous avons enregistré au mois deux morts dont un enfant tué par balles. Il y a souvent des décès enregistré lors des manifestations à Lomé. En 2017, nous en avions déjà enregistré plus d’une dizaine, c’est souvent des mineurs. Cette situation est très préoccupante. C’est une responsabilité de plus envers des autorités du pays qui doivent s’assurer que la sécurité est assurée au cours des manifestations sinon il y aura ce climat d’impunité et de violence qui va continuer de régner dans le pays. (…) Nous ce qu’on demande c’est que les responsables de ces meurtres soient présentés devant la justice, a informé François Patuel.
Ces décès sont intervenus dans le cadre des manifestations lancées par les membres de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition pour boycotter la campagne des législatives prévue pour le 20 décembre prochain. Les rassemblements interdits par le gouvernement togolais sont réprimées à cours de gaz lacrymogènes et de balles réelles dont on ignore encore les commanditaires. Deux personnes dont un enfant de 12 ans sont tombées sous le coup des armes. L’opposition, elle, parle de 4 personnes tuées.
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