Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
A l’Assemblée nationale togolaise, le bon sens a quitté des hommes. La triste scène offerte au monde entier dans la nomination des membres de la CENI en est une illustration parfaite. Le complot ourdi orchestré par le RPT/UNIR et l’UFC a été exposé. Malgré le tintamarre des députés de la vraie opposition, le RPT/UNIR et son allié UFC ont validé le maintien de l’UFC à la CENI, en violation de l’esprit de la décision portant recomposition de la CENI prise le 23 septembre dernier, à l’issue de la deuxième réunion du comité de suivi avec les représentants des facilitateurs. Quatre représentants sur cinq ont été élu au nom des partis parlementaires à savoir Edem Atantsi et Jean-Jacques Teko pour l’ANC, Kodzo Awudji pour le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et Yamba Pessinaba pour l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI). Les députés du RPT/UNIR/UFC ont écarté Francis Pedro Amuzun de l’ANC le cinquième représentant désigné par la C14.
Une dure journée donc à l’Assemblée nationale marquée par des tapages des députés de l’opposition favorable à la C14. Ils ont crié à tue-tête et ont fait grand bruit sans parvenir à empêcher la forfaiture du RPT/UNIR/UFC.
Avec ce feuilleton qui a pris fin sur une note de jurisprudence, fait qui force admiration et rend ridicule le président de l’Assemblée nationale et ses zouaves, il est claire que l’UFC n’a été qu’un pion utilisé par le RPT/UNIR pour parvenir à ses fins. Ainsi, rumeur est devenue clameur avec une note de décès définitif de ce parti qui s’est complètement noyé avec la signature de l’accord RPT/UFC.
S’il y a une question à se poser, c’est bien celle de savoir ce que l’avenir réserve comme surprise, après la consécration de la voyoucratie dans la gestion des affaires par les faiseurs de lois à l’Assemblée nationale.
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