Par Marcelle Apévi
Le HCRRUN a lancé le 22 mars dernier, la première phase de l’opération de réparation des préjudices subits par les victimes des violences intervenues au Togo entre 1958 et 2005. Pour assurer cette première phase de ce spectacle désolant, deux milliards de francs CFA sont débloqués par le gouvernement RPT/UNIR au profit de 2475 victimes qui observent pavaner dans les artères du pays, leur bourreaux.
L’indignation est profonde face à ce que le professeur Togoata Apédo Amah qualifie d’escroquerie politique.
En effet, le 22 mars dernier, le Haut Commissariat à la Réconciliation et au renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a, au cours d’une rencontre d’échanges, annoncé le démarrage du processus de réparation. Et pour cette première phase, le gouvernement a débloqué, a-t-on appris, une enveloppe de DEUX MILLIARDS de francs cfa, fonds qui vont servir à réparer, dit-on, des préjudices subits par 2475 victimes.
Nombreux sont les acteurs qui partagent cette indignation face à ce qui mérite d’être appelé MOQUERIE et FARCE du moment où pour le sommet sur la sécurité maritime, des dizaines de milliards de francs cfa ont été jetés à la mer. D’un autre côté, jusqu’çà ce jour, les togolais ne connaissent que les victimes. Les bourreaux eux, restent tranquilles sur leurs lauriers et pavanent tranquillement dans le pays en commettant d’autres exactions sur d’autres citoyens. Certains ont été promus pour service rendu à quelqu’un.
Au vu de tout ce qui précède, il est normal de s’indigner et se demander la nature de cette réconciliation qui s’opère entre une victime et un inconnu X qui serait auteur, co-auteur, complice et ou bénéficiaires de ces exactions surtout celles de 2005 au cours desquelles, selon le rapport de l’ONU, 500 togolais ont été tués.
Togo-Online.co.uk