Samedi 14 avril dernier, la capitale togolaise a présenté un double visage : d’une part, la répression violente des manifestations de rue de l’opposition et de l’autre, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO effectuaient dans la quiétude les travaux de la session extraordinaire de la communauté.
A l’issue de cette Conférence des chefs d’États et de Gouvernement de la sous-région ouest africaine à Lomé, des appels à la préservation de la paix au Togo ont été lancés à l’endroit de l’opposition et de la société civile togolaise. Eric Dupuy, le Chargé à la Communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti membre de la Coalition des 14, trouve que cette recommandation de la CEDEAO est en totale déphasage avec la réalité sociopolitique du pays.
C’est au cours d’une intervention ce lundi sur une radio de la place que l’homme politique a livré son analyse par rapport à cette recommandation. Selon lui, certains présidents réunis autour du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, lui-même président en exercice de la CEDEAO, n’ont pas « la vraie mesure » de ce qui se passe au Togo. Ce n’est aucunement la faute aux partis politiques, ni à la société civile. « Une répression sauvage et barbare de la part des corps habillés instrumentalisés par le régime », c’est tout ce à quoi rime le problème togolais, a-t-il souligné.
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