Togo, Crise dans l’éducation : Les enseignants en grève de 4 jours dès ce mardi 5 décembre

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C’est toujours le statu quo dans la sempiternelle crise au niveau de l’éducation. Malgré les multiples mouvements de grève observés par les enseignants depuis le début de l’année scolaire 2017-2018 pour la satisfaction de leur plateforme revendicative, le gouvernement ne semble pas préoccupé par la situation. C’est toujours l’indifférence malgré les incessants appels à l’ouverture des pourparlers entre les protagonistes de cette crise. Naturellement, les enseignants reconduisent leur mouvement de grève pour les 5, 6,7 et 8 décembre 2017.

Les revendications des Fédérations et centrales syndicales des enseignants n’ont pas changé. Seulement de jour en jour, ces derniers se sentent frustrés par rapport au mépris qu’affiche le gouvernement vis-à-vis de leur plateforme. « Camarades, malgré la volonté des Fédérations à donner une chance à l’ouverture des négociations, force est de constater qu’à ce jour, qu’aucune rencontre directe ni négociation n’a eu lieu avec le gouvernement. Par conséquent, nous vous appelons à une nouvelle reconduction du mouvement, du mardi 5 au vendredi 8 décembre 2017 pour le règlement définitif de nos points de revendications », lance les Fédérations à leur base à travers l’appel à la reconduction du mouvement de grève.

Les enseignants demandent, entre autres, la mise à disposition de la copie du Statut particulier remise au Premier ministre, l’ouverture des négociations sur le fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de leur date d’effet, l’intégration des indemnités forfaitaires de 20.000 FCFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’Etat accorde à l’enseignement confessionnel. Ils exigent également la révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels dans un meilleur délai, la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans un meilleur délai, ainsi que l’organisation d’un concours spécial à l’intention des enseignants volontaires (EV) du secteur public en vue de leur intégration dans les rangs des fonctionnaires de l’enseignement.

Cette nouvelle série de grève vient s’ajouter à d’autres, ce qui ne fait qu’enliser la crise. Le gouvernement reste manifestement sourd aux cris des enseignants qui aussi ne veulent pas abdiquer. Dans tout cet imbroglio, ce sont les élèves qui payent le lourd tribut. Les Fédérations des enseignants promettent de reconduire le mot d’ordre si elles ne trouvent pas des solutions appropriées à leurs problèmes posés.

Shalom A

Source : Liberté No.2571 du 4 décembre 2017

27Avril.com