La propagation du nouveau coronavirus observée depuis deux ans dans le monde est accompagnée d’une avalanche de fausses informations à l’échelle planétaire, allant des plus farfelues aux plus ahurissantes. Des informations qui, pour la plupart, sont abondamment relayées sur les réseaux sociaux. Au Togo, pour combattre le phénomène, « L’Initiative Santé Communautaire pour un monde épanoui » (ISCOME-Togo) s’investit pleinement.
C’est dans ce sens qu’elle organise à Lomé une rencontre à destination des jeunes, après celles déjà organisées dans les préfectures de Yoto et du Zio. Démarrée lundi, la rencontre était à sa deuxième jour ce mardi. Elle prendra fin ce mercredi 11 août 2021. Elle réunit des leaders communautaires et influenceurs, des journalistes et des administrateurs de groupes WhatsApp, à raison de 30 participants chaque jour.
« Nous voulons partager avec eux les techniques de lutte contre la désinformation. Puisqu’on a constaté que depuis l’arrivée de cette pandémie, il y a beaucoup d’informations qui ont circulées sur les réseaux sociaux, semant la peur au sein des populations. Ce qui n’aide pas dans la lutte contre la pandémie. Parce que les gens n’observent pas les mesures barrières édictées et n’adhèrent pas à la vaccination, en raison des mauvaises informations partagées sur la toile, dans les groupes WhatsApp », a expliqué Stan Mawulawoe Koffi Ketor, infirmier diplômé d’État. président d’ISCOME-Togo.
Cette activité, en effet, s’inscrit dans le cadre du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et forces anti-Covid-19 », un projet parti de plusieurs constats, selon Éric Kokou Lama Banassima, chargé de projet à ISCOME-Togo.
« On a eu à remarquer que durant la pandémie, il y a eu des tensions qui sont nées. Aussi bien au sein de la population et aussi avec les forces anti-Covid-19 qui sont devenues aujourd’hui groupe mixte de surveillance. Cela a un peu entaché la cohésion sociale. Donc ce projet a pour but de renforcer la cohésion sociale dans la lutte efficace contre la Covid-19 dans les trois préfectures : la préfecture de Yoto, la préfecture du Zio et la préfecture du Golfe », a-t-il souligné.
Quatre grands modules, « Désinformation ou infox : origine, sources, et impact sur l’information et la société » ; « Anatomie des désinformations » ; « Sessions pratiques de Fake checking » ; « La loi et les désinformations au Togo » seront abordés lors de la rencontre.
Ce projet bénéficie de l’appui financier de l’Agence des États-Unis pour le développement intégral (USAID).
Source : icilome.com