Décidément, le couvre-feu est une occasion offerte par Faure Gnassingbé à sa soldatesque de commettre des violences gratuites sur les populations, les violer et les tuer. En tout cas c’est ce qui est vécu comme réalité au Togo, depuis que l’Etat d’urgence a été décrété.
Après le viol d’une fille dans la préfecture des Lacs par un militaire, la bastonnade d’une septuagénaire à Dévikinmé toujours dans les Lacs, la soldatesque de Faure Gnassingbé a battu à mort un jeune d’un peu plus de la vingtaine, dans la préfecture du Golfe.
Alors qu’il revenait de Zanguéra où il s’est rendu pour faire un travail, pour se rendre à son domicile sis à Adakpamé, il fut rattrapé par la nuit sur son chemin de retour. Interpellé dans les environs d’Avédji-Limousine, il a été roué de coups jusqu’à éclatement de ses testicules. Il rendit l’âme. Sa moto a été transportée par ses assassins et gardée dans les locaux du commissariat de Djidjolé.
Les violences gratuites des corps habillés surtout en cette période de couvre-feu font plus de dégâts que le coronavirus pour lequel il est décrété en guise de prévention.
Si les autres victimes vivent les sévices corporels à elles infligés par ces corps habillés qui sont censés assurer la sécurité des personnes et des biens, la famille de la présente victime ne compte pas se taire. Elle réclame la justice et interpelle les défenseurs des droits de l’homme à œuvrer pour que la justice soit faite et que cesse cette méchanceté gratuite à laquelle se résume le travail de policier, gendarme et de militaire au Togo.
A Suivre…
Marcelle Apévi
Source : Togo-online.net
Source : 27Avril.com