L’Union pour la république (UNIR) a tenu son deuxième congrès statutaire ce lundi 26 février à Kara en prélude aux élections législatives et régionales. Une date qui fait polémique…
Les militants et sympathisants du parti au pouvoir se sont retrouvés à Kara, une ville située dans la partie septentrionale du Togo, pour leur deuxième congrès statutaire. Une assemblée générale qui a eu pour pour enjeu principal de choisir les candidats devant représenter le parti au double scrutin législatif et régional qui se déroulera le samedi 20 avril prochain.
Que l’UNIR tienne son congrès à deux mois des scrutins ne pose pas problème. Mais là où le bât blesse est qu’il a été organisé un jour ouvrable, de surcroit un lundi. Le confrère Zeus Aziadouvo résume ici ce que cela signifie que le parti au pouvoir ait tenu un rendez-vous important un jour ouvré.
« Sur toute l’étendue du territoire, des fonctionnaires ont laissé leur poste pour aller au congrès du parti à Kara. Ces dames et messieurs, payés par nous tous, passeront au moins deux jours sans aller au travail », déplore l’ancien membre de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Et Zeus Aziadouvo de déplorer : « Ce qui est bizarre, c’est que le grand marché de la ville de Kara a été momentanément fermé afin que les femmes puissent assister à la cérémonie d’ouverture. Plusieurs établissements scolaires ont également mobilisé leurs élèves qui ont complété leur tenue scolaire par celle du parti bleu. Des T-shirts et casquettes leur ont été distribués ».
Pour finir, en bon humoriste, le fondateur de journal ‘’Liberté’’ ajoute que « Sauf le nerf de la guerre. Peut-être qu’ils l’auront plus tard lorsque les “instructions personnelles” seront données ».
Avec UNIR, tout est possible. N’est-ce pas?
Source : icilome.com