« Nous sommes en guerre », disait Emmanuel Macron. Cette guerre mondiale déclenchée contre la planète terre par un virus, continue son désastre. Le monde s’est arrêté d’avancer, il ne suit plus le rythme cadencé de l’aiguille d’une horloge. Le temps passe, mais le monde n’avance plus, les habitudes ont littéralement changé.
Confinement, isolement, mise en quarantaine… Voilà à quoi rime désormais le quotidien des habitants de la terre. Que sont-ils devenus, ceux qui ont très tôt vu le mal qui frappait la Chine et demandaient aux autres pays de préparer la guerre ? De l’inconscience à l’urgence, le pas a été vite franchi et les pays européens en paient le lourd tribut. C’est face à ce drame que l’alerte a été sonnée sur le continent africain pour éviter le pire.
De l’irresponsabilité à l’urgence, le pas a été de nouveau vite franchi et le pire est à nos portes. La RDC, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ont déclaré l’état d’urgence.
Les autres pays du continent y sont presque. Au Togo, nous avons croisé les doigts pour que ce mal ne franchisse pas nos frontières parce que le pays manque cruellement d’équipements, parce que le pays n’a aucune politique de santé pour les populations, ceux qui sont chargés d’élaborer cette politique ne se soignent pas au pays.
Le Togo n’avait donc pas les moyens de préparer cette guerre à part de se prémunir. Malheureusement, sa diaspora irresponsable et inconsciente au-devant de laquelle on retrouve amis, cousins, cousines, frères, sœurs, enfants, petits- fils de la minorité pilleuse du pays, l’y a poussé. Cette diaspora fuyant l’eldorado a atterri sur la Terre de nos Aïeux et sans se soucier de la chaîne de propagation du virus contre lequel luttent les autorités, a pris d’assaut discothèques, bars et restaurants que le gouvernement, par mégarde, a laissé ouverts.
Le mal est désormais dans nos murs, il faut commencer par se battre en comptant sur des appuis extérieurs et en faisant des efforts pour que les différents cas recensés soient guéris. C’est ce qui nous reste à faire tout en continuant la sensibilisation, puisque la guerre continue et chaque pays est en train d’en tirer des leçons.
Les Présidents africains comprendront que l’éducation et la santé restent les plus grands cadeaux pour lesquels il faut se battre pour être Président. Beaucoup de choses, à l’issue de cette guerre, vont changer. Déjà les rivalités pour le contrôle de l’Economie mondiale sont ravivées entre Pékin et Washington.
Le Covid-19 va servir d’élément catalyseur qui va chambouler les tendances. Nous sommes à la fin du monde, une fin qui ne signifie pas l’élimination de tous les êtres vivants sur la terre, car l’apocalypse ne se contera pas sans les peuples. Une nouvelle ère va s’ouvrir sur la planète terre lorsque la fin de cette guerre sera décrétée.
Source : Flambeau des Démocrates No 631
Source : 27Avril.com