Togo: Claude Ameganvi sait comment venir à bout du régime RPT/UNIR

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Togo: Claude Ameganvi sait comment venir à bout du régime RPT/UNIRSelon Claude Ameganvi du Parti des travailleurs, les manifestations de l’opposition ont montré leurs échecs surtout avec les derniers évènements (répression sanglante) des 18 et 19 octobre derniers. Et donc, pour gagner cette lutte et venir à bout du régime de Faure Gnassingbé, il  propose une grève générale illimitée. Lisez plutôt!

Après la répression sanglante des 18 – 19 octobre 2017 :
Seule la grève générale illimitée peut permettre d’en finir avec le régime assassin de Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE !

La lutte du peuple togolais est à un tournant majeur. Tout le montre : les événements du 16 octobre 2017 à Sokodé, suivis par ceux des 18 et 19 octobre à Lomé ainsi que dans d’autres villes du Togo révèlent, d’une part, la formidable disponibilité du peuple togolais au combat pour sa liberté, et surtout, d’autre part, la persistance de la logique génocidaire de Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE et de son régime RPT/UNIR.
A nouveau, une répression sanglante !

Dans la soirée du 16 octobre, par une provocation savamment calculée, le régime RPT/UNIR a mis à exécution un plan minutieusement préparé par un de ses affidés, le Colonel Ouro-Koura AGADAZI, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Hydraulique. Nuitamment, fut procédé à l’enlèvement de Mohamed Alassani DJOBO, imam de la Mosquée de l’École centrale de Sokodé, un des responsables du PNP, en sachant pertinemment que cet acte entrainerait l’explosion qui survint dans les villes de Sokodé, Tchamba, Bafilo, Kpalimé, et au quartier d’Agoè nyivé à Lomé. La répression de ce soulèvement spontané fit plus de 3 morts et poussa les populations à se réfugier dans les champs et forêts autour de Sokodé ou dans les pays voisins.

L’exécution de cette préméditation orchestrée depuis Sokodé, servit également à monter les provocations suivantes contre les manifestations auxquelles la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, soutenu par le Parti des travailleurs, avait appelé les 18 et 19 octobre 2017 à Lomé et dans les chefs-lieux de préfecture à l’intérieur du Togo. Sur les mêmes mots d’ordre qui font l’objet de toutes les manifestations organisées depuis les 19 et 20 août derniers : exigence du retour à la Constitution de 1992, droit de vote pour les Togolais de la Diaspora, libération de tous les détenus politiques emprisonnés.

C’est ainsi que, ces 18 et 19 octobre, tout particulièrement à Lomé, le régime a déployé sur les points de rassemblement des manifestations et dans les quartiers populaires de la capitale ses miliciens dont certains communiquaient en anglais. Ceci confirme l’information selon laquelle Benjamin YEATEN, lieutenant du tristement célèbre Charles TAYLOR, criminel de guerre libérien recherché par toutes les polices aurait été recruté, protégé et payé par Faure E. EYADEMA-GNASSINGBE, depuis 2014, pour former sa garde et les miliciens de son régime RPT/UNIR aux horribles techniques d’assassinats, mutilations et autres exactions mises en œuvre lors des guerres civiles qui avaient antérieurement dévasté le Liberia, la Sierra Leone…

Protégés par des militaires, policiers et gendarmes, ces miliciens cagoulés ou agissant à visage découvert, faisaient partie d’une stratégie, d’un plan prémédité et préparé de longue date. Armés de machettes, gourdins cloutés, couteaux, pistolets munis de silencieux, etc., ils s’attaquèrent aux innocentes populations, y compris à celles qui n’allaient pas manifester, bastonnant, enlevant, mutilant, tuant, semant terreur et désolation jusque dans les domiciles des quartiers populaires qu’ils violaient sans retenue, occasionnant plus de 10 morts, des centaines de blessés, de disparus et d’arrestations !

Le Parti des travailleurs condamne fermement cette terrible répression sanglante et barbare qui rappelle tristement le massacre de plus de 1 000 innocents citoyens, organisé entre février et mai 2005 pour assoir Faure Essozimna EYADEMAGNASSINGBE dans le fauteuil présidentiel laissé vacant par le décès de son père EYADEMA-GNASSINGBE.

Il présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, sa compassion et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés et leur assure qu’il se battra pour que ces crimes ne restent pas impunis afin que justice leur soit rendue.

Il tient à souligner que c’est l’impunité qui lui est toujours garantie qui encourage Faure Essozimna EYADEMA GNASSINGBE à rééditer ces crimes et tous ceux qu’il n’a cessé de commettre depuis qu’il s’est imposé au sommet de l’État togolais par le génocide de 2005.
Le Parti des travailleurs note que, pour exprimer sa profonde réprobation des exactions des 18 et 19 octobre, le peuple togolais, a spontanément observé une grève générale qui a fait de tout le Togo un pays mort car il ne veut plus de ce régime assassin, mafieux et illégitime dont le seul objectif est de confisquer sa liberté pour le piller !

En finir avec la dynastie EYADEMA-GNASSINGBE par la grève générale illimitée !
C’est parce que la grève générale immédiate a été une réaction populaire spontanée qui montre la voie à suivre pour en finir avec la dynastie des EYADEMA-GNASSINGBE que le Parti des travailleurs estime de son devoir de demander à nouveau au peuple togolais et à toutes les organisations (syndicats, partis et associations) qui parlent en son nom de prêter toute l’attention qu’elle mérite à la proposition faite à travers sa Déclaration du 9 octobre dernier : « Le peuple togolais doit reprendre ses droits en préparant la Grève générale illimitée dans tout le Togo pour faire partir Faure EYADEMA-GNASSINGBE ! ».

A tous ceux qui attendent impatiemment que Faure E. EYADEMA-GNASSINGBE « parle au peuple », alors que, pris de peur d’être chassé du pouvoir pour ses crimes de trop des 18 et 19 octobre, il multiplie les appels à ses faux dialogues, ne devons-nous pas dire qu’il s’est déjà exprimé à travers les assassinats et la répression sanglante organisés par sa police, sa gendarmerie, son armée mais surtout les hordes de miliciens qu’il a déversés dans les rues de nos villes ? Ces miliciens, qui n’agissent pas sans but, ont une mission : terroriser la population pour la plier à l’implacable joug d’un régime qui n’a jamais et ne compte jamais accepter de nous prendre pour les citoyens d’un État de droit, mais des sujets taillables et pillables à merci !

A tous ceux qui parlent de la nécessité d’un énième dialogue, ne devons-nous pas demander : combien de dialogues n’avons-nous fait ? Plus de 27 en 27 ans depuis le soulèvement du 5 octobre 1990. Tous trahis par ce régime ! A combien de scrutins n’avons-nous participé ?

Tous truqués, fraudés, volés par le régime ! Dialogues, négociations, accords et élections qui n’ont jamais apporté une quelconque solution à la crise togolaise mais l’ont bien au contraire aggravée de jour en jour ! D’évidence, un énième dialogue serait à nouveau trahi même si on arrivait à imposer au peuple togolais d’accepter l’inacceptable : le maintien au pouvoir de Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE qui s’est encore tâché les mains du sang du peuple togolais ! Un scrutin référendaire serait volé comme tous les autres scrutins !

A tous ceux qui fondent des espoirs illusoires sur l’intervention de l’Etat français et de son chef, Emmanuel MACRON, alors qu’ils vendent au régime RPT/UNIR les armes et envoient leurs conseillers militaires former à la répression des innocentes populations au Togo comme nous venons de le voir les 18 et 19 octobre où, comme en 2005, des soldats français étaient sur le terrain lors de la répression déchaînée par les miliciens, militaires, gendarmes et policiers togolais ;

A tous ceux qui espèrent vainement l’intervention de chefs d’Etat de la CEDEAO et de l’UA alors qu’ils redoutent que la crise togolaise déstabilise leurs propres régimes et font partie du même syndicat de dictateurs qui le soutient encore en exigeant de l’opposition institutionnelle qu’elle concède son maintien au pouvoir jusqu’en 2020 ;

la vérité consiste à dire que seul le peuple togolais, mobilisé et organisé, est la solution sur laquelle on doit compter.

Nous ne vaincrons pas par hasard ! Nous n’abattrons pas la mafio-junte dirigée par Faure Essozimna EYADEMAGNASSINGBE sans une stratégie puissante, organisée, pacifique et solidaire. Cette stratégie à un nom : la grève générale illimitée. Bien sûr, elle nous imposera des sacrifices pendant une, deux, trois semaines ; mais, ils ne vaudront jamais ceux que nous faisons déjà depuis 50 ans et que nous continuerions, sinon, à faire pour un nombre de décennies encore indéterminé.

Chacun doit comprendre que par l’unité et la solidarité dans la lutte, les sacrifices consentis aujourd’hui nous assureront la liberté pour nous-mêmes, nos enfants et les générations futures.

C’est pourquoi, le Parti des Travailleurs réitère la proposition de sa Déclaration du 9 octobre dernier que, par la grève générale illimitée, soit engagé le combat pour en finir avec la sanglante dynastie EYADEMA-GNASSINGBE.

En effet, comme le propose cette Déclaration, l’urgence aujourd’hui, c’est d’appeler toutes les catégories socioprofessionnelles qui ont des revendications à faire valoir à s’unir dans un seul et même mouvement pour la Grève générale illimitée jusqu’à la démission de Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE en agissant pour :

« 2°) Constituer dans les quartiers, villes et villages de Comités de grève qui auront pour mission d’en organiser la gestion et la solidarité au profit des nécessiteux tout en les reliant par un comité national de liaison permettant au peuple de contrôler son propre mouvement en évitant les trahisons ;

3°) La préparation d’une semaine de grève générale d’avertissement du lundi au vendredi avec relâche le samedi et dimanche, pour obliger Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE à démissionner : a) en appelant la population à faire des provisions pour une semaine de grève générale ;

b) en appelant la Diaspora à organiser la solidarité avec les familles au Togo et la solidarité internationale avec le peuple togolais ;

c) en appelant à la mise en place de comités de gestion de la grève dans les quartiers, villes et villages.

4°) La préparation d’une nouvelle grève générale devenant illimitée la semaine suivante jusqu’à la démission de Faure E. EYADEMA-GNASSINGBE et la mise en place d’un nouveau gouvernement (…) » Telles sont les propositions que renouvelle le Parti des travailleurs au peuple togolais et aux organisations qui parlent en son nom. Il n’y a pas de temps à perdre car « Trop c’est trop ! 50 ans de dynastie EYADEMA-GNASSINGBE, Ça suffit ! ».

Partout, organisons-nous pour la grève générale illimitée jusqu’à la démission de Faure EYADEMA-GNASSINGBE !

Lomé, le 21 octobre 2017
Pour le Parti des travailleurs,
Le Secrétaire chargé de la coordination,
Claude AMEGANVI

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