Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
L’opération de recensement lancée le 1er octobre dernier par l’illégitime Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ne cesse de révéler la voyoucratie et le gangstérisme des dirigeants du Togo. Engagé dans une course sans issues, le RPT/UNIR viole l’engagement pris de recomposer la CENI. Contrairement à la logique qui voudrait que la bande au Professeur Kodjona Kadanga démissionne pour faire place à une nouvelle CENI paritaire, les choses se font comme si rien n’était. Si la légitimité de la CENI de Kadanga Kodjona est entamée, l’opération qu’elle mène actuellement résonne comme un coup de grâce donné pour assommer définitivement cette CENI qui lie ilégitimité et incompétence. L’opération révèle des manoeuvres malsaines utilisées pour gonfler les listes électorales et les truffer de doublons. En témoignent des images qui circulent sur la toile.
Plusieurs cartes établies à une seule personne sous plusieurs identités ou sur la seule identité; établissement de cartes d’électeurs à des mineurs; informations erronées enregistrées par des opérateurs de saisie; des fiches d’enregistrement portant des informations mal prises et des fautes d’orthographe criardes; des signatures différentes prêtées au Professeur Kodjona Kadanga, révélant le faux et l’usage de faux…
Autant d’éléments qui interpellent quant au manque de sérieux dans cette opération qui ne peut contribuer à organiser d’élections crédibles.
Le Comité de suivi doit rapidement arrêter l’hémorragie pour éviter la perte de temps et d’argent dans une opération bâclée et irrégulière.
Togo-Online.co.uk