Un arrêté signé par deux ministres oblige désormais les enseignants candidats au poste de directeur du Collège d’enseignement général (CEG) public au Togo à passer un examen.
C’est une décision prise par le Prof. Dodzi Komla Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat et Gilbert Bawara, son collègue en charge de la Fonction publique.
L’arrêté crée le Certificat d’aptitude professionnelle à la direction des Collèges d’enseignement général (CAP-DCEG). En réalité, c’est une trouvaille inscrite dans l’article 39 du statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement.
Selon toujours le même arrêté interministériel, « Le certificat est obtenu à l’issue d’un examen destiné à constater l’aptitude à la direction du collège d’enseignement général public, est accessible à tous les professeurs de collège ».
Les enseignants impétrants sont appelés à satisfaire un certain nombre de conditions. Elles sont essentiellement deux. La première est qu’il faut être titulaire d’une Licence dans une discipline d’enseignement ou d’un certificat d’aptitude au professorat dans les collèges ou disposer d’un certificat de fin d’étude de l’Ecole normale supérieure. Et la seconde, faire valoir une expérience d’au moins 10 ans dans l’enseignement en tant que titulaire.
Si avant, les directeurs du Collège d’enseignement général sont nommés, il n’en sera plus le cas. Tout porte à croire qu’il est ici question de qualité que de promotion basée sur des critères obscurs.
Source : icilome.com